Jamais vu quelque chose d’aussi compliqué.
First of all, dès le début je savais que le manuel d’instruction n’était pas nécessairement écrit dans la bonne langue. Mais j’me suis dit : «Ah! Véro c’est pas ta première commode, ça doit pas être si compliqué. » Et c’est à ce moment-là que le fun a commencé.
Pour commencer, il me manquait déjà quelques outils afin de bien comprendre à quel style de meuble j’avais affaire. Comme toute bonne chose, je commence par la base. Je me dis que le meuble ne tiendra jamais tout seul sans une bonne base solide. Lentement mais sûrement, je solidifie sa base, ma base. Notre base en fait ? Une fois que le tout est stable, je regarde du coin de l’œil le manuel pour y retrouver le moindre indice qui me permettrait de savoir à quoi m’attendre pour la suite.
Puisque que le manuel et moi ne parlons visiblement pas la même langue, j’ai décidée de texter une amie qui fréquente quelqu’un qui possède un manuel semblable. C’est à se demander si ce n’est pas la même personne qui les écrit tous. Bref, j’ai ma réponse! Je continue d’assembler mes morceaux manquants, tout rentre dans l’ordre. Malgré quelques malentendus et une ou deux échardes, j’arrive à me rapprocher du produit final.
Du moins, c’est ce que je croyais.
Je le finis enfin!
Je savais qu’avec un peu d’amour j’y arriverais. La seule chose, c’est qu’une fois installé, le meuble ne ressemblait en rien à ce qu’on m’avait promis. J’avais toujours peur qu’il brise, je devais faire attention à ne pas fermer les tiroirs trop forts. Oui, je savais dans quoi je m’embarquais, mais je n’aurais jamais pensé qu’une simple commode m’aurait autant causé de problèmes. Combien de fois on m’a avertie qu’un meuble Ikea, ce n’est pas fiable! Mais bon, comme j’aime faire à ma tête, j’ai gardé mon meuble comme ça. Même s’il n’est pas parfait, même s’il manque des morceaux et même s’il m’a donné du trouble plus d’une fois, ça reste mon meuble Ikea à moi.
Source