Source
T’es un.e overthinker. Tu réfléchis trop. Tu analyses tout, tout, TOUT sans rien laisser au hasard. Pis des fois, ça t’angoisse…pas mal. Ça fait une méga tempête dans ta tête. Mais ne t’en fais pas, t’es pas seul.e.
J’imagine que de tout vouloir analyser tout l’temps, c’est un signe d’intelligence et de curiosité. En tout cas, j’ose le croire. Mais toujours penser, trop, en tout temps, ça gruge de l’énergie à la longue, et ça crée un stress.
Si t’es comme moi, t’aimes bien avoir le contrôle sur tous les aspects de ta vie. Sorry de t’apprendre ça chère, mais c’est pas de même que ça marche. Y’a des choses qu’on contrôle pas pis c’est ça qui est le plus terrifiant pour toi. Si on prend juste l’exemple de l’opinion des gens. Y’a des gens qui s’en foutent, mais toi non. En fait tu dis que oui, mais dans l’fond, non. Tu me suis? Y’a toujours une p’tite pensée dans ta tête, comme un p’tit démon qui te dis : Ouin, mais les gens, ils vont penser quoi eux?
Source
Prenons l’exemple de quand tu prends une décision. Souvent, c’est réfléchi. T’as pris le temps de sur-analyser tous les aspects, le pour et le contre. T’as eu le temps de stresser bin en masse sur ce qui adviendrait si tu prenais la mauvaise décision. Comment les gens que ça implique réagiraient. Quelles seraient les conséquences de ce choix-là. Bref, pour toi, ça peut aller de n’importe quel niveau d’importance, du choix de couleur de souliers à ton choix de carrière. « Ouin, mais mettons que les bottes brunes finalement fittent pas avec tout? Je pourrais regretter mon achat! » ou « Mes parents, ils vont penser quoi de mon choix de programme d’étude? Est-ce que c’est assez bien? Pis si j’me trouve pas de job? » Tu calcules tout. Sauf que pourtant, ça t’arrive de prendre des décisions impulsivement. Grosse erreur. Parce que là, c’est APRÈS que ça vient. Les questionnements, les regrets, les doutes. « J’ai tu bien fait? » Et là, tu retombes dans le pattern de l’insécurité, l’angoisse et de l’over-analyse.
Et quand je dis « impulsivement », je parle également d’interactions sociales. Ça peut être un simple « bonjour » suivi d’une réaction ordinaire de l’autre personne, que là t’angoisses parce que tu te dis : « coudons, j’ai tu fait quelque chose de pas correct moi là? » ou bien un commentaire sorti tout croche qui te fait dire à toi-même : « Oh my my…pourquoi j’ai dit ça moi là? J’ai eu l’air vraiment nounoune… Les gens vont penser quoi? » Breaking news : les gens s’en rappelleront même pas demain. Mais toi oui.
Tout ça pour dire que dans tes interactions sociales, si t’es comme moi, t’envisage toujours le pire des scénarios. Pis souvent c’est là que tu deviens impulsif.sive. Tu paniques en dedans, t’as une boule dans l’chest pis tu te dis que faut que tu fasses de quoi LÀ LÀ pour rectifier la situation…sauf que souvent, ça empire la situation. Cesse de toujours vouloir te justifier (dis-je en me justifiant moi-même constamment).
Source
Je sais que des fois aussi, t’as de la misère à dire non à des sorties, à des demandes de faveurs, parce que tu veux pas décevoir personne. Ça te le tente pas toujours, mais tu le fais parce que la p’tite voix dans ta tête te dit : « C’est clair que cette personne-là va m’en vouloir à vie. » Wow minute. De un, dans la vie, ça arrive qu’on se fait dire non. On va se le dire, ce serait weird en titi si tout l’monde disait toujours oui à tout, quand tu y penses. De deux, tes proches t’en voudront jamais de dire non, de vouloir prendre du temps pour toi, faire autre chose. Ces gens-là t’aiment.
Mais je sais que tu analyses tout. C’est correct. Fait juste essayer de lâcher prise un peu même si c’est pas facile. Trouve quelque chose qui va t’aider à évacuer ton trop plein de pensées : sports, arts, lecture, méditation.
Ça va aller.
En tout cas, j’pense!
Je sais pas là…mais, les gens, ils vont penser quoi de mon article? ?
J’te niaise.
Fais-toi confiance, pis fonce.