Crois-tu être responsable de ta vie?
Un peu de théorie avant de commencer pour comprendre trois méthodes de pensée.
Selon la définition du Larousse,
Le libre arbitre est :
- l’entière liberté de faire ou ne pas faire, de choisir ou ne pas choisir selon sa volonté,
- La capacité dont dispose la volonté d’effectuer un choix par elle-même, en toute liberté, c’est-à-dire la capacité à se décider pour une chose plutôt que pour une autre, par exemple entre le bien et le mal, sans influence ou stimulus ou extérieur, sans autre cause que la volonté même.
En termes plus simples : Tu es maître de ta vie, de tes décisions, de tes actions et de l’origine de tes actes. Tu as le contrôle sur ta vie.
Fatalisme :
- Doctrine qui considère tous les événements comme irrévocablement fixés à l’avance par une cause unique et surnaturelle.
- Attitude de quelqu’un qui s’abandonne passivement aux événements.
En termes plus simples :
Tu fais confiance à la vie. Tu crois que les événements sont planifiés. Tu es plus passif dans tes actions et tes pensées, car tu crois qu’il y a une bonne partie de ta vie qui est hors de ton contrôle et qui n’est pas de ton ressort. Le destin pis toute pis toute.
Déterminisme :
– Théorie philosophique selon laquelle les phénomènes naturels et les faits humains sont causés par leurs antécédents.
- Enchaînement de cause à effet entre deux ou plusieurs phénomènes.
En termes plus simples :
Chacun a ses perceptions et ses opinions à propos de ces 3 méthodes de pensée. Ce sont des débats de pensée extrêmement intéressants sur lesquels on peut se pencher.
Tu t’es peut-être reconnu dans les trois et c’est tout à fait normal. La vie n’est pas seulement teinte de blanc ou noir.
« On peut blâmer son enfance,
accuser indéfiniment ses parents
de tous les maux qui nous accablent,
les rendre coupables des épreuves de la vie,
de nos faiblesses, de nos lâchetés,
mais finalement on est responsable
de sa propre existence.
On devient qui on a décidé d’être. »
– Marc Lévy
Aujourd’hui, j’ai eu envie qu’on se concentre sur le libre arbitre.
On passe souvent beaucoup de temps à trouver des excuses, mettre la faute sur quelqu’un ou une situation pour ses erreurs, ne pas se donner le mérite lorsqu’on vit un bon coup ou une réussite et on a tendance à juger les moindres faits et gestes des autres et les accuser de ce qui arrive dans notre quotidien. On ne veut pas se responsabiliser sur nos agissements et sur la manière de gérer notre vie. C’est moins lourd de ne pas avoir ce poids sur les épaules.
Tu es maître des décisions et des choix que tu prends chaque jour dans les différentes sphères de ta vie, que ce soit dans ta vie professionnelle, intime, ta sexualité ou même ton entourage.
Tu es aussi maître de tes gestes et de tes pensées. Tu peux gérer et modifier l’environnement dans lequel tu as envie d’évoluer et de cheminer.
Commencer à prendre la responsabilité de nos actes et de leurs résultantes peut faire peur, car on se laisse la chance de vivre tel qu’on l’entend et on change la direction de nos voiles selon ce qui nous arrive.
Si un matin, tu restes étendu dans ton lit 30 minutes de plus et que tu manques ton autobus habituel pour finalement arriver en retard au travail, ce n’est pas l’autobus qui roulait trop lentement ou la faute à ta fatigue matinale. Tu as pris la décision de relaxer plus longtemps et la résultante est que tu es arrivé en retard au travail dû à ce choix que tu as fait plus tôt. Ensuite, les leçons que tu en retiens et comment tu t’ajustes pour le futur, ça t’appartient.
Tout comme tu es maître de publier tes photos de toi en sous-vêtement ou nu.
C’est ton corps, ton choix et tes règles.
Je crois sincèrement que l’une des plus belles réalisations que tu puisses avoir est de te réveiller un matin et d’accepter les répercussions, bonnes ou mauvaises, que tu peux avoir sur ta vie.
Et ici, je ne te parle pas du livre « Le secret » et du beau positif trop parfait, je souligne ici simplement que les résultats vont découler de tes efforts, de tes actions, de tes pensées.
Le libre arbitre, c’est d’être à l’origine de ses actes.
Selon comment nous l’appliquons de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois et d’année en année, le libre arbitre conditionne des expériences heureuses ou non. Si tu prends le temps d’y réfléchir, tu conviendras que tu es chaque jour dans l’obligation de faire des choix qui ont une incidence sur ta vie personnelle, familiale, professionnelle et sociale. Parfois c’est des choix relativement peu importants ; d’autres, bien au contraire, vont avoir un impact et des conséquences majeures sur le cours de ton existence.
En réussissant à identifier les éléments de ton environnement qui maintiennent tes comportements, il te suffit ensuite de modifier ton environnement de telle manière que celui-ci contrôle tes comportements dans le sens souhaité. C’est une forme de self-management.
Le self-management est différent du self-control. Par exemple, avec le self management, une personne qui tente d’arrêter de fumer va plutôt apprendre à gérer sa consommation et comprendre ses pensées ainsi que son environnement entourant sa dépendance à la cigarette. Elle ajuste ces facteurs et peut ensuite prendre de meilleures décisions qui auront de réels impacts dans sa vie.
« Il faut que j’arrête de fumer » est un exemple de discours interne qui illustre bien une forme de contrôle (self-control). On met toute notre énergie sur la volonté de faire ou de ne pas faire quelque chose, donc le résultat risque de ne pas être concluant.
Je suis curieuse de savoir comment tu vois ta vie. Quelle méthode de pensée adhère à tes pensées?
Par Émilie Potvin
Source photos: Burst