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Courir l'hiver, pourquoi pas?

Crédit photo : Evan Hein pour Unsplash

Qui aurait cru, il y a quelques années, que j’enfilerais plusieurs fois par semaine mes souliers et mes leggings pour m’adonner à la course pendant la période hivernale? Moi qui avais de grosses réticences à cette idée et qui a toujours été méga frileuse, cela fait maintenant trois ans que je suis une grande adepte de la course douze mois par année.

Comment rendre la course hivernale agréable et sécuritaire? À partir de mon expérience, voici six principes à suivre pour devenir la pro de ce sport parfaitement compatible aux hivers québécois.

1. En multicouches, tu t’habilleras.

Pour bien courir dehors, l’hiver, il n’y a pas de secret, selon moi : il faut avoir de bons vêtements. Dans mon cas, ça a tout changé. Je suis passée d’une coureuse qui gelait dans ses vêtements en coton à une pro qui ne sentait même plus le froid. Bien sûr, certains vêtements spécialisés peuvent être plutôt chers, alors je te conseille de commencer par quelques-uns, et puis de t’équiper de plus en plus au fil du temps.

Quelques pistes pour rendre ta course agréable : mettre plusieurs couches (un chandail, un chandail chaud, un manteau) et ne pas t’habiller trop chaudement (il faut avoir un petit peu froid en sortant de chez soi pour que la course nous réchauffe et nous rende confortable).

2. À ta tête, tu penseras.

Tuque, bandeau, cagoule, capuchon… ou bien toutes ces réponses à la fois, mais n’oublie pas de tenir ta tête bien au chaud.

3. À ton confort, tu t’adapteras.

On n’est pas tous.tes fait.es pareil.les, alors je te conseille tout simplement de t’écouter : tu as mis plusieurs couches, mais tu as encore froid? Rajoutes-en. Tu as un legging doublé et tes cuisses sont rouge sang lorsque tu rentres chez toi? Mets des protèges-jambes. Il ne faut pas trop s’habiller, mais il faut quand même que ça soit agréable et qu’on ne tombe pas malade.

4. La glace, tu éviteras.

Avec nos hivers de plus en plus chauds et changeants, les trottoirs ne sont pas toujours des plus sécuritaires. Pour ne pas te blesser et envoyer ta saison de course au rancart, fais attention à la glace et sois prudent.e.

5. Du soir, tu te méfieras.

La nuit tombe très tôt, en hiver, et nos horaires de travail peuvent nous amener à courir le soir. Ça peut être des lumières de vélo que tu accroches à tes vêtements ou bien une lampe frontale, mais l’important c’est que l’on te voit. Ta sécurité est importante.

6. À tous les temps, tu oseras.

La beauté de la course à l’extérieur est que nous sommes en phase avec les éléments (vent, pluie, soleil) et que nous devons souvent nous adapter. Personnellement, je pense que j’ai surmonté plusieurs incertitudes avec la course. Je ne suis plus sensible à la petite pluie, le grand froid ne me dérange plus, je supporte la canicule comme les glaciales journées de février. Je suis sortie courir par tous les temps et je suis maintenant vraiment plus endurante. Je ne me donne plus d’excuses et j’ai vécu de très belles expériences. Essaie-le, tu verras. Et ne laisse pas la peur t’empêcher de sortir.

Bonne course hivernale!

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