Communiquer. Élément essentiel à la vie en société.
Selon le philosophe et psychologue John Dewey, la communication serait la plus belle des choses à exister sur Terre. Elle se retrouve partout dans nos vies : dans nos relations interpersonnelles, nos loisirs, notre environnement visuel, partout. Son importance et sa présence massives ne font tout de même pas d’elle quelque chose d’aisé. Mais des articles qui expliquent à quel point c’est important de dire à son amoureux ce que l’on veut vraiment ou à quel point cela fait du bien de ne pas garder tout pour soi, il y en a déjà pas mal sur le Web.
Ici, je veux donner des tapes dans le dos.
Aux amis qui comprennent la difficulté pour leurs pairs de s’ouvrir et qui savent qu’un câlin peut vouloir dire : « Je t’aime, merci de m’appuyer, je m’ennuie, j’ai mal. »
Aux blondes et aux chums qui reconnaissent les efforts que fait leur tendre moitié pour leur dire ce qu’il ou elle ressent.
Aux parents qui écoutent les milliers d’histoires et de projets de leurs enfants avec autant d’attention qu’un cinéphile devant son film préféré.
Aux patrons qui discutent du futur et qui prennent le temps de demander l’opinion de leur équipe.
Merci à ces personnes avec qui le silence est confortable, un silence empreint de confiance et d’amour. À ces individus ouverts d’esprit avec qui l’on peut jaser de tout, sans tabou et sans peur de jugement.
L’importance de la communication résonne également dans un contexte sociétal. Aller voter, c’est communiquer à l’État nos souhaits par rapport à notre futur. La démocratie ne pourrait pas survivre sans transmission de nouvelles, que ce soit par la radio, la télévision ou le journal. Une publicité vidéo peut convaincre monsieur et madame Tout-le-Monde d’aller donner du sang parce qu’Héma-Québec a su les toucher droit au cœur.
« Of all affairs, communication is the most wonderful. » Vous avez bien raison, M. Dewey.
Source photo de couverture