Le temps des fêtes est synonyme d’amour, de partage et de joie. Mais c’est également la période de l’année où on doit dealer avec les multiples questions de matante Ginette. As-tu terminé ton mémoire? As-tu enfin trouvé un vrai travail? Pis les amours? Cette année, mes partys auront une saveur différente puisque ce sera mon premier Noël végé! Et voilà un autre sujet qui est tout sauf easy à aborder avec ses proches… Afin de me préparer à affronter l’interminable marathon des fêtes, j’ai récolté ici et là des conseils de survie auprès de gens qui n’en sont pas à leur premier Noël sans viande.
Proposer une formule potluck
La formule potluck gagne en popularité depuis plusieurs années puisqu’elle permet à tous de participer à la préparation du repas des fêtes! Elle assure une variété qui saura plaire à tout le monde puisque chacun apporte un plat qu’il aime. Ainsi, vous vous assurez de pouvoir manger au moins une chose au menu!
Apporter un ou deux plats à partager
Bien entendu, les soupers familiaux sont rarement en formule potluck et on a droit la plupart du temps à la traditionnelle combinaison tourtière-dinde-ragoût de pattes. Dans ce cas, apporter un plat d’accompagnement qui peut également devenir votre plat principal est une excellente idée. Il est toujours sympa de contribuer au repas et d’ainsi donner un coup de main à l’hôtesse qui s’affaire devant les fourneaux. C’est d’autant plus vrai si elle se sent obligée de préparer un deuxième repas juste pour vous. Profitez-en pour faire découvrir l’une de vos recettes préférées aux autres convives et prouver aux plus sceptiques que la bouffe végé présente un éventail de délicieuses possibilités, pour quiconque sachant faire preuve d’un peu de créativité.
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Psst… quelques blogues où trouver des recettes qui feront saliver même votre oncle carnivore : Love and Lemons, Jamie Oliver, Food Network.
Faire des réserves en cas de famine
Idéalement, on mange une bonne collation avant la soirée. Arriver affamée à un souper n’est jamais une bonne idée, mais ce l’est encore moins lorsque vous n’êtes pas certaine d’y trouver de quoi vous satisfaire. Manger avant et après l’événement demeure une excellente façon de gérer le problème. Je vous suggère également de vous faire des réserves en laissant des noix et des barres tendres dans votre sac à main. Vous serez alors outillée pour prendre une bouchée incognito si vous êtes restée sur votre faim à la table. Du même coup, on évite de prendre sa revanche en dévorant trois portions de gâteau.
Rester ouverte
Je crois que le plus important afin que tout se passe bien est de garder l’esprit ouvert. Même s’il peut vous sembler évident que les autres devraient faire un petit effort, n’oubliez pas que le respect est de mise. Plutôt que de lancer une guérilla afin de convaincre vos cousins de vous suivre dans le végétarisme en les accusant de tous les torts du monde, rappelez-vous que ce n’est pas en agissant avec condescendance que vous allez attirer leur sympathie pour la cause.
Répondez aux questions de ceux qui se montrent intéressés à en savoir plus, mais de grâce ne laisser pas la question être le sujet principal de la soirée. Ce n’est évidemment pas le moment, et vous éviterez ainsi de créer des conflits familiaux inutiles. Et, oui, ça peut vouloir dire de rire bêtement aux blagues de ceux qui tâcheront de vous ridiculiser. Sachez qu’en général, les gens ne veulent que vous taquiner et ne souhaitent pas réellement vous offenser. Il vaut alors mieux lâcher prise et respirer par le nez. Ce n’est que le temps d’un dîner après tout.
Faites attention toutefois à vous respecter et à vous faire respecter un minimum. Votre mode de vie ne regarde que vous et vous n’avez pas à manger ce que vous ne voulez pas pour faire plaisir aux autres. Si vous vous sentez blessée par l’attitude de vos proches, dites-le tout simplement. Il est fort probable qu’ils s’excusent en réalisant leur bêtise. Bref, il existe certainement une manière de vous affirmer et de respecter vos valeurs sans vexer votre grand-mère qui ne jure que par ses recettes traditionnelles.
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Avertir l’hôte
La moindre des choses est d’informer l’hôte à l’avance de votre alimentation, que ce soit votre tante ou votre collègue. Le but n’est pas d’ajouter du stress à la préparation du party, mais bien d’éviter un malaise big time en apprenant à tous que vous êtes végé alors qu’il n’y a que les petites carottes qui ne baignent pas dans le bouillon de bœuf.
Arriver après le repas
Si l’idée de partager un repas dans ces conditions vous pose un réel problème, arriver plus tard pourrait être envisageable. Je dois avouer que je trouve cette option plutôt triste. Noël devrait être un moment de partage, et se sentir exclue car on ne mange pas le même plat que les autres est réellement dommage. Par contre, étant personnellement habituée à rater le souper lors des événements familiaux en raison de mon travail et de la distance, il me semble plus simple de manger quelque chose que j’aime avant de rejoindre ma famille pour festoyer en paix.
Par Sandra Nadeau Paradis (POP-UP)