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Comment j’ai réussi à apprivoiser le bonheur

Je l’avoue, j’ai été cette personne. Celle qui voit toujours son verre à moitié vide. Qui se concentre sur ce qu’elle n’a pas ou pire, sur ce qu’elle n’a plus. Celle qui s’apitoie sur son sort en attendant impatiemment que les opportunités surgissent d’elles-mêmes. Qui préfère jouer à la victime parce qu’elle ne s’aime pas assez pour agir. You know. Celle qui a tout sauf le bonheur facile.

À force de baigner dans tant de négativité, j’ai fini par me perdre. J’étais devenue rabat-joie, sarcastique, désagréable. Je m’étais construit une carapace épaisse difficile à transpercer. Le vide se faisait de plus en plus autour de moi. Puis même si je faisais ma tough qui n’avait besoin de personne, ça m’affectait terriblement.

Le pire dans tout ça, c’est que je savais pertinemment que ma façon de voir le bonheur était complètement toute croche. Que mon bonheur ne pouvait pas uniquement dépendre des autres et des circonstances. Que je devais d’abord être convaincue de ma valeur (on nous le répète tellement souvent de nos jours!)… mais c’était trop gros pour moi. J’avais trop de choses à changer. Trop de travail à faire. J’étais prisonnière de mon mal-être.

Je fuyais le bonheur de peur d’essuyer un autre échec.

Parce que pleurnicher sur la vie rêvée que t’as pas, c’est tellement mieux. T’sais.

J’aimerais vous dire qu’un événement magique a permis à mon attitude de changer complètement son capot de bord. Mais la vérité, c’est qu’il n’y en a pas vraiment eu. J’étais simplement tannée de passer ma vie à pleurer. D’espérer dans le vide. Pis comme j’arrivais pas à faire le move, je me suis donné une date butoir.

Une date où j’allais devoir commencer à prendre des décisions pour moi. Même si elles étaient crève-cœur ou qu’elles feraient peur. Où j’apprendrais à laisser les personnes malsaines et les événements terminés derrière. Où je profiterais du moment présent sans angoisser à propos du futur. Où je me permettrais enfin l’imperfection et d’agir selon mes propres convictions. Où le mot « limite » ne serait plus une option. Une date où je serais enfin le maître de mon propre bonheur et de tout ce qui vient avec.

Je vous mentirais si je vous disais que c’est facile tous les jours. Mais à voir comment les choses évoluent depuis que j’ai pris la décision d’être heureuse, j’ai juste envie de continuer.

Je suis mon plus bel investissement.

Je le crois, maintenant.

Par Marie-Soleil Germain Dion

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