T’es pu avec lui depuis des mois, des années, mais tu t’es encore surprise à regarder son compte Facebook l’autre jour.
Y’a pu de haine, de ressentiment, d’idéalisation ni de tristesse. Juste une sorte de nostalgie. Sa présence est toujours un peu là, en dessous, quelque part. En anglais, on utiliserait le verbe to linger, pour parler de quelque chose qui subsiste, qui persiste, qui prend son temps, qui reste en vie. C’est le terme le plus juste pour décrire sa présence.
Aujourd’hui, tes pensées sont emplies d’affection quand tu vois ses photos. Il a refait sa vie. Toi aussi. Mais des fois, tu te demandes ce que vous seriez devenus si vous étiez restés ensemble.
Une question à laquelle t’auras jamais de réponse. Une question qui te faisait mal au début, parce qu’elle était bourrée de regrets, de non-dits, parce que tu pensais que vous étiez plus forts que ça vous, la routine, le temps, les choix.
T’étais triste. À cette époque-là, quand tu voyais son profil, c’était de la colère que tu ressentais.
C’est drôle comme le temps apaise les choses.
Qu’est-ce qu’on serait devenus si on était encore ensemble?
Tu comprends aujourd’hui que c’est une question qu’on peut toujours se poser. Ah, t’aurais pu retourner vers lui et en connaître la réponse. Mais t’as plutôt choisi de fermer le chapitre. Ça te fait sourire aujourd’hui, parce que tu sais qu’il va toujours faire partie de ta vie, qu’il l’a marquée. Il est pas de ceux que tu veux oublier, après tout. De toute façon, est-ce que c’est possible, oublier quelqu’un complètement?
Source
Lui, il t’a fait sentir aimée. Il reste là, avec toi, parmi tes expériences, parmi tes apprentissages, parmi tes amours.
Il fait partie de ceux qui ont croisé ta route, aux côtés de qui tu as grandi. Et pour ça, tu lui dis merci. Tu laisses aller ta pensée pour lui et tu continues ta vie en sachant qu’il y a de ces amours qui restent et qui donnent espoir.
Source photo de couverture