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Même si parfois je me surprends à affectionner une petite marche à l’extérieur (surtout en ce moment), je suis définitivement une fille d’intérieur. Même si je n’aime pas particulièrement quand il fait froid dehors, il n’y a rien de plus confortable que de se blottir devant un marathon d’Harry Potter avec une couverture et un café.
Malgré tous ces gens qui nous disent de rester en dedans, il y a quelque chose d’enveloppant à rester chez soi. On se doit d’apprécier tous ces moments qu’on a pour utiliser à 100% notre espace de vie. Que ce soit en prenant beaucoup trop de bains, et ce, beaucoup trop longtemps, ou d’étirer le temps en se trouvant une nouvelle recette de pain.
Il y a quelque chose de satisfaisant quand l’hiver arrive; on se sent un peu moins mal de rester à l’intérieur à lire le dernier livre de sa bibliothèque. Il y a quelque chose de maladroit, mais beau, à apprivoiser l’espace à deux ou plus, en essayant du mieux qu’on peut de ne pas se marcher sur les pieds entre nos rencontres virtuelles.
Malgré les restrictions, malgré le temps qu’on a mis sur pause, malgré tout ce qui est hors de notre contrôle, il y a nécessairement du beau à rester à l’intérieur. Il y a des soupers dans le salon devant le nouveau programme du moment. De la vaisselle sale qu’on laisse jusqu’au lendemain sans se sentir mal. Des nuits à se demander : « Qu’est-ce qui te manques le plus ? » ou « Qu’est-ce que tu vas faire en premier quand tout va redevenir comme avant ? » Des moments à scruter le plafond en pensant à tout ce qu’on tenait pour acquis avant. Du temps. Beaucoup de temps. Parfois trop. D’autres fois pas tant.
Parfois, il faut savoir célébrer l’intérieur et s’obliger à reconnaître combien on est chanceux d’avoir un endroit confortable où se reposer un peu.