Parce qu’aucune entreprise n’est négligeable et que chacune apporte son lot de victoire, je tiens à te féliciter.
Tu l’as fais ; t’as réussi. L’automne est fini et t’as survécu au changement de température, à ton nouvel emploi, à ton nouvel horaire, à une autre session, à une séparation, à un nouveau mode de vie ou aux nouveaux défis qui se sont dressés devant toi. Tu t’es prouvé que c’est bien possible, que tu t’adaptes mieux que tu ne le pensais, que la vie continue, que tu es encore dans la game.
Tu as bien fait de t’entêter, de suivre la route qui te parlait même si elle était à contre-courant de tout ce que tu observes autour de toi. Tu as décidé de continuer dans cette branche qui te passionne tant ou bien de lâcher celle que tu n’aimais pas au fond et tu as bien fais. Tu as eu le guts d’affirmer ce que tu es, ce que tu veux devenir, ce qui te définit. Je salue ton courage, ton acharnement, ta détermination.
Ça a l’air négligeable, tout ça, au quotidien. On minimise trop souvent ce que l’on fait et on se contente trop difficilement. Les : « Ouain, mais j’ai juste… » Non, t’as pas « juste ». Ce que t’as fait vaut la peine d’être apprécié pour ce qu’il est et sache que ça vaut de l’or. Anyways, on va se le dire, y’a des journées où mettre un pantalon et un t-shirt, ça relève de l’exploit.
Je veux qu’on prenne le temps de se regarder et de se dire qu’on est fier. Fier de ce qu’on fait, fier de ce qu’on croit, fier de ce qu’on est. Je veux qu’à travers les échecs on se reconnaisse et qu’on apprécie d’autant plus nos victoires, aussi petites soient-elles, mais, par-dessus tout, je veux que ça devienne une habitude, de reconnaître ce qu’on fait de bien, de beau ; que ça cesse de passer inaperçu. Prendre la peine de se féliciter, oui, mais, aussi, prendre la peine de féliciter les autres.
Célébrer les petits accomplissements au quotidien, ça change pas le monde, sauf que… ça fait du bien au moral et à l’orgueil!
Par Annie-Claude Bergeron
Élodie Dugat
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