Il y a de ces rencontres qui vous laissent la bouche ouverte en forme de « O », question de faire place à tous les « WOOOOW! » que vous ne pouvez retenir. Nous avons eu le syndrome, hier, après notre soirée au lancement du magazine de plein-air Beside.
Au rendez-vous, de biens belles personnes arborant tuques, barbes, chemise carreautée (un vrai de vrai classique), t-shirts; bref, l’ambiance était chill. Agencez le tout avec deux ou trois tables à pique-nique et des feux de camps artisanaux, tapissez les murs de photos de plein-air hallucinantes, donnez une p’tite Boréale à tous et chacun, et vous faites oubliez rapidement à tout le monde qu’on est au second étage d’un gros immeuble de Beauport. Deux minutes dans cette ambiance-là et on se lance dans nos histoires de trekkings, de chalets, de pêches…
Jean-Daniel (J-D): Salut, vous écrivez pour un magazine vous?
Audrey et David (A et D) : Ouais, la ! By the way, ton magazine a l’air vraiment cool, comment ç’a parti tout ça?
J-D: Ben nous, à la base, on était et on est toujours une petite entreprise spécialisée dans la vente de kayaks (abitibi & co). Notre concept était de produire des embarcations entièrement conçues localement et d’avoir des fournisseurs le plus près de chez nous. En bout de ligne, ce qu’on vendait était autant sinon plus une philosophie d’achat responsable vis-à-vis la planète, que des kayaks.
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A et D : Wow!
J-D : Ouais, on s’est aussi récemment engagés à ramasser 1 livre de déchets pour chacune de nos ventes dans le but de contribuer à la propreté de l’environnement.
A et D : Wow!
J-D : Mais là, on se rendait bien compte qu’on avait un impact limité. Fait que on s’est dit que, comme les gens trippent sur notre philosophie, il fallait l’exporter.
A et D : Nice! (on se devait de varier un peu)
J-D : Sauf que justement, on a tenu à ce que le modèle d’affaire du magazine respecte toutes nos valeurs. On est sans compromis! Les pages du magazine sont faites avec du papier recyclé, on donne 1 $ de notre profit sur chacun des magazines à l’organisme Outdoor Nation pis, vous regarderez, vous n’y trouverez pas de pub ou presque. Le but n’est pas de vendre nos kayaks, ni d’aider les grosses entreprises du plein-air à vendre non plus.
A et D: (Pas le choix) Wow! Donc, dans le fond, le contenu est vraiment dans le but de faire découvrir la nature, de faire découvrir une façon de vivre plus près de la forêt?
J-D : Exact! On a des collaborateurs de Montréal, d’Europe, des States. Le but c’est vraiment d’exporter une philosophie partout, c’est pour ça qu’on publie en français et en anglais! On veut réunir une communauté de gens qui capotent sur la nature autour d’un magazine qui véhicule des valeurs d’engagement.
A et D : Wow!
J-D : En bout de ligne, on vend Beside près de 20 $ mais on reste fidèle à nos valeurs. Dans le fond, aujourd’hui, notre plus gros poids politique individuel c’est la façon dont on consomme. On offre donc aux gens une revue pis un geste politique.
A et D: Ouais, mais franchement ton magazine a de la gueule; rien de gênant à vendre ça 20 $.
J-D : Ouais, on est fier! Éliane, cofondatrice, s’est occupée de a à z du côté visuel, des photos qui, avouez, sont su’a coche!
A et D: OK, OK! On est vendus, mon gars. Sérieux, c’est en plein les valeurs qu’on essaie de mettre de l’avant à La . Longue vie à Beside!
Crédit photo : Éliane Cadieux
Fidèle à ses valeurs, l’équipe partira à l’aventure ce vendredi vers Vancouver en descendant vers la Californie pour distribuer le magazine et partager leur passion.
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Tu veux te procurer un exemplaire de Beside? Les points de vente ICI!
Par Audrey F Nadeau
David Morissette-Beaulieu