Il y a un peu plus de cent ans, Jennie, la femme d’un homme d’affaires riche nommé Robert Pim Butchart, avait beaucoup de temps libre (c’est dont plate avoir trop d’argent) et décida d’agrémenter leur énorme terrain d’un étang avec quelques jolies fleurs. Puis, elle eut l’idée de faire un jardin japonais. Grâce aux idées de Jennie, la propriété est devenue si belle que les gens ont commencé à venir vouloir visiter les jardins. Du coup, leur court de tennis a été changé en jardin italien et leur potager est devenu une énorme roseraie. Depuis ce temps, le parc s’est développé et il est visité par plus d’un million de personnes par année.
Ça fait que, six mois après que je suis arrivée sur l’île, je me suis convaincue d’aller voir la folie qui gravite autour de Butchart Gardens. Si ça m’a pris autant de temps, c’est que je voulais pas mettre trente piastres sur la visite d’un jardin. Des fleurs, j’en avais déjà vues, t’sais.
Par un matin ensoleillé, j’ai pris mes clés et ma carte de débit, j’ai mis l’adresse sur mon GPS, et je suis allée voir ça.
C’est extraordinaire. C’est magnifique. Ça sent bon. C’est le paradis du photographe, du poète, et de tout le monde qui aime prendre des selfies, car ils ont, au moins, un arrière-plan intéressant.
Le parc est quatre saisons, chaque temps de l’année ayant quelque chose de différent à offrir. Les spectacles de feux d’artifice sont renommés. La propriété est même pet friendly. Ils ont pensé à installer des abreuvoirs pour vos amis à quatre pattes.
Personnellement, ça m’a pris une visite pour acheter la passe annuelle.
La roseraie en été.
Le jardin japonais en automne.
Le jardin italien au printemps.
Le Sunken Garden en décembre.
(Le parc fournit des parapluies transparents gratuitement pour les jours de pluie.)
Aviez-vous déjà entendu parler de Butchart Gardens?