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Apprendre à vivre avec moins

Combien de robes as-tu dans ton garde-robe? Combien d’ustensiles, de draps, de serviettes, de meubles ou encore de chaussures possèdes-tu? En as-tu déjà fait le compte? Toi et moi, on ne se connait pas, mais je me doute que la réponse doit s’apparenter à « beaucoup trop ». Parce que, dans la vie, on garde les choses au cas où et on accumule parce que l’on a peur de finalement avoir besoin de ces items. On s’imagine utiliser l’item de façon à le recycler : « tiens, cette table pourrait faire un beau matelas pour chien comme dans les vidéo DIY sur internet… »

La vérité, c’est qu’au final on finit par garder pour rien et on finit par accumuler les choses qui n’ajoutent pas de valeur à notre vie.

Quand on y pense, c’est incroyable, tout l’argent qu’on a pu dépenser. On se crée des besoins qui font qu’il nous est impossible d’apprécier la beauté ou la valeur d’un objet, à la place, on veut le posséder. On doit le posséder. Mais au bout du compte, ça nous apporte quoi? Posséder, c’est se réveiller le matin et tergiverser en choisissant son linge dans un garde-robe trop plein, c’est faire du ménage encore et toujours parce que les choses ne finissent pas d’encombrer l’espace, c’est se créer une dépendance à acheter encore et toujours plus sans jamais savoir où s’arrêter.

Un jour j’ai décidé de dire stop à cette surconsommation, j’ai décidé de donner, de jeter, de me départir et de vendre une grosse majorité de ce que je possédais à l’époque. Et je vais vous dévoiler un secret, rien ne m’a jamais rendue plus heureuse que d’apprendre à vivre avec moins pour avoir plus. J’avais toute cette nouvelle liberté qui faisait maintenant partie de mon quotidien parce que moins d’items voulait dire moins de réparations, de ménage, et d’accumulation. Fini, le temps où je devais me choisir un vêtement parmi un trillion de vêtements inutilisés, terminé, mon compte toujours vide à force de trop dépenser et bye bye les armoires remplies à ras bord. Avoir moins de choses, c’est avoir plus de temps, de liberté et de focus sur ce qui est réellement important.

Mon périple vers le minimalisme est encore en mouvement; chaque jour, je me questionne sur les objets qui m’entourent : en ai-je vraiment besoin? Est-ce que ce chandail vaut les 7 heures de travail que je devrais faire pour le payer? En anglais, il y a cette expression : If it doesn’t add to your life, it doesn’t belong in your life. Cette phrase est rendue ma devise, mon inspiration pour devenir minimaliste.

Je suis très très loin de me considérer comme une personne minimaliste, je possède encore tellement de choses que je pourrais fournir une famille complète. Mais je suis sur la bonne voie. Je t’encourage à essayer ce mode de vie toi aussi afin de comprendre à quel point, dans la vie, on n’a pas besoin de grand-chose pour être heureux. Le bonheur se cultive en temps de qualité, en passion et en relations, non pas en possessions.

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