Au Québec, une réalité qui est peut-être moins connue par le grand public est le taux extrêmement élevé d’abandon animal. On est loin d’être la province la plus consciente à ce propos. Au contraire, c’est triste à dire, mais la maltraitance animale fait partie prenante de notre société. On pense entre autres aux usines à chiots, à la surpopulation de chats, aux violences envers les animaux, etc.
Depuis quelques semaines, le Coronavirus est au cœur des préoccupations des Québécois.es. L’isolement conseillé par le gouvernement ainsi que la quarantaine suggérée ne cessent de faire augmenter le nombre de questionnements de la population. De chez moi, je lis les articles concernant les taux épouvantables d’abandon d’animaux des autres pays augmenter à vue d’œil. Inutile de vous le dire, j’ai peur pour le Québec et pour tous ses animaux qui pourraient se retrouver au bord de la rue ou dans un refuge pour une raison peu valable en lien avec la pandémie.
Du coup, j’avais envie de vous rassurer. Il n’a pas encore eu de lien prouvé entre la propagation du virus et l’abandon des animaux de compagnie. Il est inutile pour l’instant de vouloir se départir de son animal. D’ailleurs, certains pays comme la Chine et même d’autres en Europe ont un taux si élevé d’abandon que, bientôt, l’euthanasie sera la solution pour désengorger les refuges. Pour ce qui est du Québec, il semblerait que la situation soit stable et que le taux d’abandon n’ait pas connu de réelle augmentation : continuons sur cette lancée.
Apprenons des erreurs et des bons coups effectués par nos voisins éloignés, restons calmes et informés. D’ici là, je vous souhaite de prendre du bon temps et du temps pour vous durant ces moments agités et, disons-le, un peu inquiétants. La quarantaine, c’est important de la respecter donc autant en profiter pour passer du temps avec son ami à quatre pattes!
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