Sommaire
Source
Si les livres permettent de décrocher après une journée éreintante, certains d’entre eux amènent à réfléchir sur une multitude de sujets, sans même être classés dans la catégorie « développement personnel ». Sous les derniers rayons chauds du soleil d’octobre ou bien installé sur son divan, pourquoi ne pas profiter des prochains mois pour ouvrir son esprit?
La grosse laide, par Marie-Noëlle Hébert
Source
« J’pense que t’as assez mangé, Marie-Noëlle. »
Cette bande dessinée pose un regard déchirant sur le cycle malsain des complexes, sur la grossophobie toujours trop présente. Marie-Noëlle Hébert raconte sa propre enfance où l’accumulation de commentaires, insignifiants aux premiers regards, de la part de son entourage la font haïr ce corps qui ne répond pas aux standards sociétaux. Se lisant d’un seul souffle, cette BD aux illustrations vibrantes d’émotion devrait se retrouver entre les mains de tout le monde : hommes, femmes, aînés, adolescents, parents… Pour qu’enfin chacun cesse les remarques désobligeantes, tant sur eux-mêmes que sur les autres, et admire la beauté de la diversité corporelle.
Milk and Honey, par Rupi Kaur
Source
« it is part of the
human experience to feel pain
do not be afraid
open yourself to it »
-Evolving
La poésie de Rupi Kaur pousse le lecteur ou la lectrice à plonger dans ses propres expériences, à faire de l’introspection sur ses propres blessures, encore ouvertes ou sur les cicatrices qu’elles ont laissées. En abordant la douleur, l’amour, la rupture et la blessure dans ses vers, les mots de la poétesse peuvent se lire et relire, selon les événements auxquels fait face le lectorat. À savourer à petite dose ou à engloutir en une soirée.
Pourquoi les filles ont mal au ventre?, par Lucile de Pesloüan et Geneviève Darling
Source
« Les filles ont mal au ventre parce que le corps féminin est toujours un enjeu, qu’il soit enfoui sous des tonnes de tissus ou dévoilé. »
Ce manifeste féministe a été publié exactement dans le but d’ouvrir la conversation, de provoquer des réflexions autour de l’égalité des sexes et de la lutte pour le respect des droits de la femme. Les 35 raisons de sexisme ordinaire illustrées ne sont que la pointe de l’iceberg d’une société où le sexisme perdure et affecte tout le monde. Une prise de conscience nécessaire sur la réalité des femmes, des minorités visibles, des Autochtones et des Premières Nations.
La ferme des animaux, par Georges Orwell
Source
« Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres. »
Si à la base cette fable animalière est une satire de la Révolution russe et de la montée en puissance de Staline, n’en reste pas moins que les propos de ce court roman le rendent intemporel. Les problèmes d’une recherche de pouvoir absolu dans les sociétés démocratiques soulevés par Orwell peuvent aussi s’appliquer à la vie personnelle de chaque citoyen et citoyenne de ces mêmes sociétés.