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Alessia Cara : un portrait

Comme (à peu près) tout le monde, c’est en 2016 que j’ai découvert Alessia Cara et que, assez rapidement, je suis tombé en amour avec elle. Avec elle, avec sa musique, son style et le message qu’elle propage. Toutes ces choses sont ce qui m’amène à la considérer comme une des meilleures artistes féminines de l’année (oui oui, même si elle a techniquement commencé sa carrière musicale avec Def Jam Recordings en 2015).

Qui est-elle?

Alessia Caracciolo, de son vrai nom, est une jeune demoiselle canadienne (Brampton, Ontario represent) de seulement 20 ans qui a toujours eu une passion poussée pour la musique. Depuis son plus jeune âge, elle fut plongée dans le monde des arts, notamment grâce au théâtre et à la poésie.

Comme de nombreux artistes, elle a commencé à faire des reprises de chansons connues sur YouTube en espérant qu’un jour, quelqu’un la remarque.

Et bon, pour la suite, j’imagine que vous pouvez comprendre qu’elle s’est fait remarquer.

À mes yeux, elle se distingue notamment par le timbre de sa voix, qui est doux tout en étant capable d’être très puissant. La jeune chanteuse transmet des émotions tellement fortes par ses textes qu’il est impossible de ne pas tomber en amour (métaphoriquement) avec elle.

Sa chanson, Wild Things, est la première que j’ai entendue et, immédiatement, j’ai été saisi par le vidéoclip et par les paroles. En regardant Cara et ses amis déambuler dans la rue et faire la fête, je n’avais qu’une seule envie : être avec eux, qu’on ait du fun, qu’on fasse tout ce qu’on a envie de faire pis qu’on soit des wild things tous ensemble.

Sa musique

Elle a participé à l’écriture de toutes les chansons de son EP, Four Pink Walls, et à celles de son premier album, Know-It-All, et il est très apparent que les paroles reflètent qui elle est en tant qu’artiste et en tant que personne.

Les vidéoclips de ses chansons sont comme des chefs d’œuvre. En fait, chaque chanson et chaque vidéoclip me donnent l’impression qu’ils ont été faits dans un but précis, comme si la jeune chanteuse avait un but plus grand que de faire de la musique. Un peu comme si elle voulait changer les choses.

Sa chanson, Here, a été décrite comme LA chanson (voire l’hymne) des personnes qui vont à des soirées auxquelles elles n’ont pas envie d’aller, simplement parce que leurs amis les forcent à venir. Il y a un ton vraiment indifférent et nonchalant, dans la chanson, que j’adore. Comme si elle montrait le doigt d’honneur à toutes les personnes qui l’énervent dans les partys.

De plus, un peu comme la cerise sur le sundae, Alessia Cara a fait une reprise assez incroyable de la chanson Wild avec son artiste original, le chanteur australien Troye Sivan (que j’adore).

Son message

Ici, c’est définitivement la partie où je m’attache le plus solidement à Alessia Cara, un peu comme ancré à ce qu’elle dit et ce qu’elle promeut. Même si elle n’a que 20 ans, j’ai l’impression qu’elle comprend parfaitement le monde dans lequel elle vit et la société qui l’entoure.

Elle pose un regard nouveau, frais, sur l’industrie de la musique et sa célébrité soudaine et est capable d’en parler d’une façon qui nous en fait rêver, tout en nous faisant comprendre que ce n’est pas la meilleure chose au monde pour autant.

Dans sa chanson Seventeen, j’ai l’impression qu’elle aborde un peu la peur de grandir et de s’accomplir à des niveaux plus « sérieux » dans la vie. Elle avoue qu’elle aurait mieux aimé figer le temps à 17 ans pour pouvoir profiter de sa jeunesse, sans avoir à être poussée dans un monde plus adulte, sérieux et, d’une certaine manière, effrayant.

Et, justement, elle tente de nous rappeler qu’il faut vivre sa jeunesse pleinement, parce qu’elle passe un peu trop rapidement au goût de plusieurs.

Ma plus belle découverte reliée à Alessia Cara cette année est définitivement la chanson Scars to Your Beautiful, qui est un peu un hymne à la beauté des personnes brisées.

Ces personnes qui, à de nombreuses reprises, se regardent dans le miroir et ont peur de se faire juger. Ces personnes qui voudraient être fières, mais qui se font dire qu’elles ne devraient pas l’être. Ces personnes qui longent les murs en espérant passer inaperçues. Ces personnes qui se sentent constamment « objectifiées » par un corps qu’elles n’ont pas choisi. Ces personnes qui n’osent pas manger en public, car elles se sentent comme un phénomène de foire.

Le vidéoclip montre des témoignages touchants faits par ces personnes, qui expliquent un peu comment elles vivent avec toutes ces craintes.

Au fur et à mesure que la chanson progresse, la jeune chanteuse passe un message qui vise l’acceptation de soi, la confiance en soi et le respect des autres. Elle veut qu’on fasse les choses pour nous, et pas pour personne d’autre. Parce qu’au fond, la vraie beauté se retrouve à l’intérieur de soi. C’est tellement cliché, vous me direz, mais c’est tellement vrai.

Comme elle le dit, à la fin du vidéoclip : « Often times, the world both directly and indirectly tells us that we shouldn’t be happy with ourselves if we don’t fit certain beauty standards. Scars to your beautiful is a reminder that beauty isn’t only one look, shape, size, or colour. It isn’t even always tangible. It comes in an endless amount of forms and we need to recognize that.« 

Bref, Alessia, merci pour ta musique, pour ton message. Merci pour toi.

Par Guillaume Lapierre

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