Au moment où j’écris cet article, il me reste encore 12 jours pour compléter mes 30 jours sans alcool. Et c’est beaucoup plus difficile que je ne le pensais de ne pas boire pendant 30 jours consécutifs.
Ce n’est pas de ne pas boire d’alcool qui est difficile; j’ai rarement eu envie de tout bonnement boire un petit verre de vin en rentrant du travail. Ce qui est difficile, c’est de ne pas boire quand tout le monde autour boit. Car l’été, c’est la saison où il y a le plus d’occasions de boire : on sort sur une terrasse, on participe à de nombreux partys, on pique-nique dans un parc avec une bouteille de vin blanc. Chaque journée de canicule est une occasion de sortir sa bière du réfrigérateur. Et n’avoir rien à boire quand tout le monde boit, c’est chiant. Alors, je me suis créé des consommations sans alcool. (La limonade aux fraises faite maison est ma préférée!) Un verre en main, comme tous les autres, ce n’est pas si mal. Mais vient ensuite la justification au fameux « Pourquoi tu ne bois pas? ».
Parce que mes hangovers sont de plus en plus pénibles et ce n’est pas parce que j’ai atteint l’âge de 40 ans. C’est parce que ma maladie ne me permet pas de consommer. Parce qu’il n’est pas recommandé de mélanger mes médicaments avec l’alcool. Parce que je me dis, chaque fois, que je peux simplement boire un petit peu, mais, même si je bois peu, je bois souvent. J’ai donc décidé de faire un mois sans alcool pour apprendre à dire non, pour apprendre à ne pas consommer d’alcool, car je ne peux pas en consommer.
Et puis il y a ceux qui disent : « Tu ne bois pas? T’es ben plate! » Et ça aide à faire un tri des personnes dans ma vie qui jugent sans connaître, qui n’essaient même pas de comprendre que mon bien-être vaut plus qu’une soirée bien arrosée.
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