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L’impulsivité de la réaction. Elle nous frappe tous, à un moment ou à un autre. Il faut toutefois comprendre que l’émotion est bien souvent cachée derrière l’impulsion. On réagit, suite à un événement, une nouvelle ou un changement, et ce, bien souvent en réponse à une émotion qui est sous-jacente à la réaction. C’est fort, une émotion! On peut réagir car nous nous retrouvons confrontés dans nos valeurs ou simplement car nos valeurs sont entendues et respectées. D’ailleurs, réagir ne veut pas seulement dire s’exprimer face à une situation. Ne rien faire et ne rien dire est une manière de réagir qu’il ne faut pas négliger. Le silence parle bien souvent davantage que les mots.

Il nous arrive tous de réagir de manière impulsive avant même d’avoir eu un moment pour réfléchir. En ce sens, nos réactions ne sont parfois pas en cohérence avec notre être profond. Il serait donc bénéfique pour chacun de nous d’être en mesure de pouvoir se replier sur soi pour réfléchir et ensuite pour agir au lieu de réagir.

Je crois que c’est par l’exploration et éventuellement par la validation de soi (par soi-même et non par les autres) que nous pouvons être en mesure d’adopter une pratique réflexive sur nos pensées et sur nos actions. Suit ensuite l’acceptation de soi, qui, elle, nous permet de se sentir exister, d’accepter nos réactions, nos incohérences, nos imperfections, nos désirs et nos aspirations. C’est donc par la présence à soi et par l’écoute de soi que nous pouvons arriver à savoir qui nous sommes et où nous souhaitons aller. Lorsque nous avons fait cette prise de conscience de soi, il est plus facile d’agir en cohérence avec nos valeurs, nos besoins et nos aspirations futures. De cette manière, les réactions impulsives et inadéquates peuvent être diminuées puisque l’on se rapproche davantage de notre essence, de qui nous sommes vraiment.

Ce dernier paragraphe semble être si facile à appliquer, mais au contraire, c’est un défi quotidien, un défi de toute une vie. Je suis d’avis qu’il faut toutefois essayer de ne pas avoir peur de se connecter à soi, en s’appropriant ce qui nous appartient, pour être en mesure de vivre le plus possible en harmonie avec notre unicité.

Source : Unsplash

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