À toi, qui t’apprêtes à recevoir ces notes d’examens d’université. À toi, qui est en pleine session d’examens au Cégep. À toi, qui commences à étudier pour les examens du ministère du secondaire.
Respire.
Si seulement j’avais compris plus tôt que c’est vraiment la réponse à tout… de respirer.
Oui, peut-être que moi qui prends 12 cafés par jour pour survivre à mes nuits blanches consécutives, je ne suis pas la bonne personne pour en parler. Mais, en tant qu’étudiante à l’université, j’aime penser que j’ai traversé suffisamment de périodes d’examens pour savoir qu’au final, j’en ressors toujours en vie. Eh oui, en vie! Peut-être en manque énorme de sommeil, bourrée d’une dose malsaine de caféine et d’informations inutiles en tête, mais en vie!
Vois-tu, c’est normal de vouloir performer. De vouloir atteindre les sommets les plus hauts, de se démarquer de la moyenne, de défier les attentes.
Mais, dans la vie, notre position face aux autres ne doit pas devenir la chose la plus importante. Il y a plus qu’une comparaison entre où la majorité se situe et où on « fit » à travers tout ça. Parce que les notes d’examens, c’est exactement ça. Tu passes des nuits blanches à étudier une année complète de matériel scolaire, pour finir avec 2 choses : ta note et la moyenne. T’sais, pour te faciliter la vie, si jamais t’as le goût de te comparer…
Mais ça, c’est notre système d’éducation. Tu ne peux rien y changer. Ce que tu peux changer, c’est comment tu approches ces périodes intellectuellement intenses.
Tu as tous les droits d’être une boule de stress, un étudiant obsessif, mais ce que tu n’as pas le droit d’être, c’est une note sur 100. Tu n’as pas le droit de laisser un chiffre décrire ta personne. De laisser une lettre de l’alphabet devenir une de tes qualités ou un défaut.
Tu n’as également pas le droit de te rendre fou/folle. Rappelle-toi que t’es humain et que dormir, c’est essentiel, ce n’est pas une faiblesse. Rappelle-toi que le café, peu importe toutes les « twists » que Starbucks peut lui apporter, c’est une drogue. Rappelle-toi que tes parents, peu importe les performances scolaires qu’ils peuvent attendre de toi, ils t’aiment inconditionnellement.
Qui tu es, tes forces, tes valeurs, tes aspirations, tes accomplissements; voilà les choses qui te décrivent. Voilà les choses qui, lorsqu’additionnées, te définissent. Pas une compilation de quiz, de tests, de travaux de session et de devoirs.
Dans 20 ans, cette note décevante sur ton examen d’histoire sera chose du passé, d’une importance tellement minime. Pire! Vas-tu vraiment te rappeler de cet examen ou de cette classe?
Tu dois penser que c’est facile à dire quand on n’est pas dans la situation, que je suis hypocrite de lancer le mot « respire » en disant que c’est la réponse à tes problèmes. Eh bien t’as raison. « Respire », ce n’est pas la réponse à tout. Les réponses dont tu as réellement besoin se trouvent dans tes livres d’école. Mais si jamais elles ne trouvent pas leur chemin jusqu’à ta page d’examen, et bien « respire » parce qu’au bout de la ligne, tu vas être OK.
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