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À l’amour de ma vie.
Ces mots si doux que je n’ai jamais dits à personne avant toi, je n’avais pas peur du mot«aimer», alors que, pourtant, j’étais terrorisée par l’amour en lui-même. J’me refusais de l’analyser, j’le disais sans compter et sans même réaliser que jamais je n’avais voulu le projeter dans l’avenir malgré des années partagées.
J’me retrouve bien dans les mots chantés par Alexandre Poulin:
« J’lançais ça sans gêne
En souriant
Sans même me douter
Que j’mentais effrontément »
Mais ce n’est pas si surprenant de la part de quelqu’un qui avait trop mal pour accepter d’être aimé.
Et pourtant, un jour, le terme jamais… il s’est simplement envolé, car jamais, c’était avant toi. Jamais, c’était avant que l’amour que j’éprouve pour toi chamboule et illumine mon p’tit cœur comme à aucun moment auparavant il ne l’avait été.
Et Alexandre Poulin enchaîne:
« C’est toi qui m’as appris
Le sens du mot sincère
Aujourd’hui, quand j’le dis
Je t’aime ressemble à une prière »
Je suis consciente d’où tu viens, et il est vrai que tous les deux l’on débarque d’un passé complètement différent, mais pourtant, nos blessures sont tellement similaires. Nul n’est mon intention de te blesser et, malgré les difficultés rencontrées, je suis fière du parcours sur lequel tu as tant cheminé.
Je savais que tu retrouverais de la hauteur, car j’ai toujours su voir ta plus belle lumière et la flamme qui vacillait en toi tout comme l’espoir éteint au fond de tes yeux, mais toujours existant en ton cœur.
Je perçois la pureté de ton âme sous ses blessures tout autant que je vois la grande beauté de ta personnalité derrière toutes tes barrières. J’aperçois ta bonté derrière tes réactions et ta gentillesse derrière tes armures. Je sais te comprendre, car j’ai toujours su écouter les vérités de ta souffrance et percevoir ce qu’elle tentait de dissimuler. C’est pourquoi j’ai toujours su ressentir ton amour malgré la distance, l’absence ou le silence.
Je te comprends et je t’accepte malgré nos différends. Je sais que c’est long guérir de plus d’une décennie, mais il serait tant dommage de se priver davantage de plusieurs années, car se sont celles qui formeront la prochaine que l’on pourrait avoir la chance de partager ensemble.
Je rêve de la chaleur de ta peau la nuit, de ton sourire à la lumière du jour et de ta présence auprès de moi tout au cours de ma vie.
Je rêve de toi quand tu n’es pas là. Je rêve de tes mains et de tes bras qui me retiennent tout contre toi jusqu’à la fin des temps.
Love
Révisé par Amélie Carrier