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Ne fais rien, fait juste me serrer dans tes bras

crédits : Pixabay

J’ai retrouvé ce texte il y a quelque temps en faisant du ménage et je me devais de le partager.

À cette époque, à l’âge de 18 ans, je vivais une grosse dépression et mes mots du passé ont résonné tellement fort en moi :

«Je suis dans ma chambre, je regarde le plafond en me disant:  »Pourquoi je me sens si vide à l’intérieur?

Pourquoi j’ai l’impression d’avoir une énorme charge sur mes épaules? D’être en constante bataille contre moi-même?

De me sentir inutile et en quête du bonheur absolu? »

Ma vie se résume à écouter tout le monde, à rendre tout le monde heureux, mais qui s’en soucie réellement de moi, de ce que je ressens?

Je suis incapable de dormir, toujours là à me demander comment je pourrais faire pour me sentir mieux.

Tout le monde me dit :  »Wow, tu es si belle, tu vas en faire craquer des cœurs. » Mais non, je n’ai pas envie de briser des cœurs, j’ai juste envie d’être aimée.

Avec les crises incessantes de ma sœur, la peine de ma maman et l’ignorance de mon père, comment est-ce que je peux sourire?

Mais je trouve un moyen et je ravale mes larmes et affiche mon plus grand sourire. Ce que tout le monde aime, c’est ma joie de vivre, aussi bien cacher ma peine, montrer qu’elle a disparu.

Que les gens soit fiers de moi, mais non, à la place, je suis sans cesse rejetée dans le programme dans lequel je veux étudier, alors que tout le monde est dans un domaine qui leur plaît.

Je suis incapable de me trouver jolie, je me trouve grosse.

J’arrive pu à manger sans me dire que ça va être pire, que je vais devenir plus énorme que je le suis, ce que mes amis pensent aussi.

Je pleure tous les soirs en cachette dans les toilettes de l’école et dans le dessous des escaliers, personne me voit et c’est parfait.

Je ne suis plus moi-même, en fait, je l’ai tu déjà su, qui je suis?

S.v.p, aidez-moi à trouver la force de m’en sortir.»

En lisant ces mots j’ai versé une larme, pas de peine, mais de joie de me voir, aujourd’hui, rayonnante, en pleine confiance de mes moyens.

Car la force je l’avais déjà, elle était juste très bien cachée.

À l’époque, j’avais 18 ans et j’avais perdu 20 livres en seulement 2 mois en me nourrissant d’une pomme par jour en pensant que c’était trop.

J’ai fêté mon anniversaire à l’hôpital, quel beau souvenir, mais ce souvenir me rappelle que tout est mental, qu’il arrive des mauvaises journées, mais que ces journées ne doivent pas définir qui tu es.

Le déclic ne s’est pas fait du jour au lendemain, et le travail continue chaque jour

Mais je peux enfin dire que je me trouve belle à l’intérieur comme à l’extérieur.

Aimez-vous, acceptez vos blessures, mais faites en des armes de destruction.

Entourez-vous de gens positifs qui vous remontent sans vous descendre.

Tu es belle, beau, dans toutes tes imperfections. Célèbre tes victoires et accepte tes défaites.

Je me serre fort dans mes bras, car personne ne peut effectuer le travail à ma place.

Peu importe le temps ou la route à faire, continue et ne regarde pas en arrière.

Révisé par Amélie Carrier

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