Hello les gens!
Qu’est-ce qui me trotte dans la tête et le cœur ces jours-ci? L’émission Gilmore Girls.
Donc, là, je sais ce que vous vous dites. Pour ceux et celles qui lisent La régulièrement, vous savez déjà qu’une de mes collègues a tout récemment écrit un article (fort intéressant et touchant, d’ailleurs!) sur le sujet.
L’affaire, c’est que moi, je voulais tout de même vous en parler, mais en y ajoutant ma twist personnelle. Je vous explique…
Il y a de ça environ dix ans, je dirais (j’avais donc 16 ans), ma mère et moi (je nous ai baptisées les « Beaubien Girls ») avions entendu parler de cette série culte par nos amies respectives et on s’est dit : « Go, on essaie. Il paraît que ça va nous faire penser à nous deux! »
On ne pensait pas si bien dire…
En effet, cette série, qui relate les tribulations d’une mère de 32 ans, Lorelai Gilmore, et de sa fille de 16 ans, Rory, dans un petit patelin pittoresque du Connecticut appelé Stars Hollow, ressemble étrangement à ma vie et à ma relation avec ma propre maman.
Mais avant de vous parler de nous, je vais débuter avec un bref portrait de moi, et aussi surtout d’elle, ma Lorelai à moi, cette personne qui m’a tricotée en y mettant toute son âme…
Moi :
Comme le personnage de Rory, je suis grande (environ 5 pieds 5 et demi, je dirais), je ne suis pas grosse, j’ai les yeux bleus et, les vrais fans de la série l’auront deviné, je suis une mordue de café (mon oxygène quotidien) et j’adore tout ce qui s’appelle malbouffe!!! ?
De plus, je dévore environ un livre tous les dix jours (j’en lis parfois trois à la fois selon mon humeur!), j’étais une étudiante très studieuse à l’école, je crois avoir un sens de l’humour et de la répartie assez aiguisé et je porte toujours mon cœur bien en vue sur la manche de mon blouson comme la sensible Rory!
Mais notre principal point commun, il est simple : on aime toutes les deux nos moms plus que tout et nous avons une grande complicité avec elles, chose très rare de nos jours…
Ceci étant dit, pour faire une pointe d’humour, je pense que ce qui me différencie principalement de cette belle brune au regard angélique, c’est l’uniformité de mes relations amoureuses. Ha ha! En effet, contrairement à Rory, durant les (presque!) neuf dernières années de ma vie amoureuse, j’ai été avec le même chum. ?
Mom, Mommy, ma Lorelai à moi :
Comme le personnage de Lorelai Gilmore, ma maman est une belle femme élancée, elle mesure environ 5 pieds 7, a les cheveux bruns/châtains au naturel et ne fait nullement son âge!
Aussi, ma mom raffole du café, de la junk food, des émissions de télé, du magasinage et elle aime passer du temps de qualité avec sa fille.
Fidèle à ses valeurs, ma mère prône, à l’image de la grande brune aux yeux qui voient tout, la générosité envers autrui, mais surtout envers sa fille et elle la protège comme une lionne. Elle la respecte et l’aime exactement pour la personne qu’elle est, avec toutes ses qualités et ses petites imperfections.
Ceci étant dit, ma Lorelai diffère de l’originale en une phrase : elle bénéficie d’une grande stabilité émotionnelle. En effet, contrairement à Lorelai, ma mom n’est pas émotionnellement éparpillée ou volatile; elle me donne l’impression de toujours savoir où elle va dans son cœur et sa vie, et elle fait preuve de beaucoup de maturité et de calme intérieur dans ses réflexions.
Source
Connaissez-vous l’expression comfort food en anglais? En français, moi, je la traduis par « nourriture réconfortante ». Eh bien, pour moi, la série Gilmore Girls, c’est mon comfort show, mon émission réconfort! Comme le disait ma collègue de la FabCrep, quand on se réveille tard la nuit et qu’on n’arrive pas à se rendormir, hop, on allume la télé!
Une myriade d’épisodes s’offrent à moi et je choisis alors celui qui correspond le mieux à mon état d’esprit du moment ou à la phase de vie que je suis en train de traverser. Ces temps-ci, par exemple, j’oscille pas mal entre la saison 7, plus précisément l’épisode où Rory, 22 ans, se prépare à quitter sa maison d’enfance en vue d’un travail à l’étranger, et la saison 8 (sortie en 2016), où Rory, maintenant pleinement adulte à 32 ans, est forcée de faire des choix décisifs pour son avenir en tant que journaliste, mais surtout en tant que femme.
Tout ça pour dire que chaque fois que je suis en quête de moi-même, que j’ai une chicane avec un proche ou une amie, ou bien que je suis en situation d’anxiété ou de dépression, cette émission ramène un peu de lumière dans mon cœur triste et noirci.
Le mot de la fin?
Entretenez-vous une belle relation avec votre mère? Vous aimez-vous? J’espère pour vous que, si c’est le cas, vous prenez le temps de faire fleurir ce lien parce qu’il est l’un des premiers que nous établissons à la naissance (ou à l’adoption), mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il faut le tenir pour acquis et le laisser se faner avec les années. Moi, plus le temps passe, plus je comprends le trésor qu’a été et que sera toujours ma mère, ainsi que le temps passé à visionner des épisodes de nos chères Gilmore.
Merci, maman. Merci pour tout. Comme Rory le dit si bien à sa mère au dernier épisode de la septième saison : « Tu m’as donné tout ce dont j’avais besoin. »
Elizabeth,
Fière Beaubien Girl
Source photo de couverture : Unsplash