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Lettre à mon futur amoureux

Lorsque t’arriveras dans ma vie, j’te l’dis tout d’suite, ça s’peut que je n’y crois pas vraiment. Ça s’peut aussi que j’me protège le dedans, mon p’tit cœur qui ressentira la crainte de souffrir une fois de plus. Ça s’peut que j’sois la fille la plus indépendante que t’aies jamais rencontrée. Même quand j’aurai une envie folle de t’revoir, au départ, ça s’peut que j’me retienne de toutes mes forces pour pas te l’dire.

Mais même si mes mots manquent, mes élans vers toi aussi, regarde et lis dans mes yeux. S’ils brillent quand tu m’parles ou même juste quand tu m’regardes sans rien dire, reste! Je t’en prie, reste et sois patient. Mes yeux, ils ne mentent jamais. Et si je ris à chacune de tes paroles « dites » drôles, beaucoup ou même juste un peu, alors là, t’auras d’sérieux bons indices. T’arriveras à m’faire baisser la garde plus vite que tu n’le crois.

J’te l’promets, tu n’vas pas l’regretter. Je sais que j’peux encore aimer. Même si ça m’fait peur, j’te l’dis, il y a une grande place dans mon cœur pour toi. Et crois-moi, mon courage est encore plus grand que ma fragilité. J’veux et j’peux encore être chavirée!

Là, il y a tout qu’un gros ménage à faire dedans. Il y a des fantômes et un peu trop de blessures pas guéries. Tant d’sentiments déçus et d’rêves brisés. J’dois tout nettoyer avant que t’arrives, alors ne me surprends pas tout d’suite. J’veux pas partager tout ça avec toi, pas maintenant. Attend encore un peu, juste un peu.

Laisse-moi l’temps d’apprendre à m’aimer un peu, beaucoup. Ça fait drôle dit comme ça, mais crois-moi, c’est la plus belle chose que j’peux faire pour moi, pour toi aussi. Ça m’permettra de pas hésiter trop longtemps avant de t’ouvrir mon cœur. Ça m’permettra de croire que, moi aussi, quelqu’un de bien peut m’aimer vraiment, comme j’suis moi. Et d’pas compter sur toi pour combler un grand vide parce que j’aurai su l’remplir toute seule, comme une belle-grand-fille. Tu seras alors pour moi un beau cadeau que la Vie m’aura offert. Pas un sauveur ou un autre que j’voudrai sauver pour me prouver que l’amour que j’ai pour les autres, mais pas pour moi, peut changer l’monde.

Attends encore un peu, mais fais-moi la promesse que t’arriveras un jour, au bon moment. Le bon, pour toi comme pour moi. Parce que si t’es pas prêt à m’aimer, vraiment, ne m’laisse jamais tomber amoureuse de toi. Je t’en prie. Ne fais jamais briller mes yeux pour toi si tu n’peux pas m’aimer de tout ton cœur. Ne m’donne aucune raison d’laisser les papillons s’envoler dans mon dedans si t’es pas prêt. Si j’suis pas celle que tu veux vraiment ou si t’espères que tu pourras peut-être me changer, prends un autre chemin, marche pas sur le mien.

En fait, ça s’peut que t’aies des blessures, toi aussi. Quand on a déjà aimé et que ça s’est terminé, ça fait ça, des blessures. Guéris-les tant qu’tu peux, parce que si tu crois aussi que ça en vaut la peine, nous deux, j’vais t’attendre.

J’veux qu’on s’tienne souvent la main. Quand on va regarder un film juste tous les deux, j’te vois la tête appuyée sur mes cuisses. J’vais jouer dans tes cheveux tant que ça t’fera du bien. Je baisserai parfois mes yeux vers toi juste pour te regarder et t’sourire, pour me dire que j’suis chanceuse que tu sois là. Et si t’en as pas, des cheveux, parce que c’est beau aussi un coco pas d’cheveux, je vais passer mes mains dessus avec tout plein d’douceur. Quand on va faire dodo ensemble, on s’collera peut-être pas toute la nuit. C’est OK pour moi, tu sais. Mais si tu t’réveilles parfois en t’retournant, tu pourras m’déposer un p’tit bisou dans l’dos, ou dans l’cou, c’est comme tu veux. C’est sûr que si tu m’fais ça, tu m’verras sourire dans mon sommeil. Ou j’ferai un p’tit « mmmh… », et j’te déposerai toujours ce p’tit bisou en m’retournant, à mon tour. Même quand on aura eu un désaccord, j’le ferai, promis. Parce que je n’ai plus l’intention de les laisser briser l’amour, ces désaccords.

Les jours où j’m’aimerai un peu moins, quand j’aurai moi-même du mal à m’supporter, STP, ne me fuis pas. Ne m’donne pas raison. Ne m’tourne pas l’dos à cause de mes satanées hormones que j’arrive pas toujours à gérer aussi facilement que j’le souhaiterais. Sois fort! Fais-moi rire. Dépose un p’tit bisou sur ma tête, effleure-moi, fais-moi tes yeux de p’tit-minou, j’vais craquer et t’aimer encore plus pour ça, c’est sûr!

J’ai besoin de mes p’tits moments pour moi, j’vais aussi respecter les tiens. L’amitié, c’est important, j’vais pas tenter de t’éloigner de tes amis. Tant que je sentirai ton amour sincère et que j’sentirai grandir notre NOUS, que j’aurai confiance en toi, je n’aurai jamais peur de t’laisser toute la liberté dont tu as besoin.

J’veux qu’on puisse jaser de tout, et parfois de rien. Des conversations profondes, philosophiques, de nos rêves, nos peurs, nos projets, nos sentiments, de notre p’tit quotidien, nos savoirs, nos doutes, et d’autres qui ne mèneront nulle part, mais qui nous feront juste tellement rire, un peu trop fort. Parce que j’te l’dis, j’veux pas toujours qu’on s’prenne au sérieux. Et parfois, partager des silences tout aussi riches de sens. Oh oui, j’veux qu’on puisse être bien aussi, ensemble dans le silence. Ça s’pourrait que j’te demande ce à quoi tu penses, ou peut-être pas. J’suis une fille et ça fait ça parfois, les filles. Ben oui!

J’dois t’avouer, j’ai hâte que tu sois là, mais cette fois, j’me suis fait la promesse d’attendre l’Homme, le BON. Mais aussi d’être à la hauteur, avec un p’tit cœur, pas si p’tit finalement, complètement libre pour LUI, pour LUI tout seul. Alors si t’es LUI, j’te dis à bientôt, dans un demain pas trop lointain. Juste pas maintenant, mais bientôt.

Là, j’réanime la flamme dans mon dedans pour que j’puisse briller à nouveau, pour que toi tu puisses me voir et m’reconnaître. Pour que tu te sentes bien aussi avec mon p’tit-moi-tout-vrai.

Fais d’beaux rêves, peut-être qu’on s’y croisera?!? Qui sait?

Source photo de couverture

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