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J’ai toujours été le genre de personne qui se soucie (un peu trop) des autres. Celle qui fait les efforts, continuellement, sans nécessairement avoir quelque chose en retour.
Je suis la personne qui aime profondément, sans hésitation, sans peur. Celle qui vit ses émotions à l’extrême.
Je suis le genre de personne qui croit à la délicatesse du monde et à la générosité des autres.
Je suis celle qui a espoir en la douceur et l’humanité des gens. Celle qui pense que tout le monde possède en soi cette bonté qui m’habite.
Je suis le genre de personne qui priorise le bonheur et le confort des autres, au détriment de mon propre bien-être.
Je suis la personne qu’on qualifie de naïve, de trop gentille et de trop sweet.
Je suis cette personne qui voit toujours le bon dans les gens. Celle qui ne voit que les côtés positifs. Celle qui est persuadée que la méchanceté, la mesquinerie et la manipulation ne peuvent être autant présentes dans la vie.
Peut-être que ça fait de moi quelqu’un de naïve aux yeux de certains.
Mais laisse-moi te dire que je préfère cent fois plus être cette personne, forte et qui n’a pas peur de montrer l’intensité de ses sentiments, qu’être une personne insouciante, détachée et méprisante.
Malgré tout, il peut arriver parfois que mêmes les personnes les plus fortes vivent des moments de faiblesse. Je me suis rendue compte qu’à force de faire passer le bonheur des autres avant le mien et d’accommoder tout le monde, que je me suis égarée. Et, même si je veux plus que tout croire en la bonté du monde, des fois, je me fais aveugler par ma naïveté.
Mais, ces moments-là m’ont fait prendre conscience que l’important, c’est que je connaisse mes limites et que je les impose. Et j’en suis venue à la conclusion que je devais faire de moi une priorité. L’important, dans tout ça, c’est que je me choisisse moi, et seulement moi.
Parce que personne ne le fera à ma place.
Et c’est là que réside toute ma force : je demeure une personne tendre, douce et bienveillante dans un monde qui ne l’est pas toujours avec moi en retour.
Par Amélie Larivière