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Rien n’est plus universel que d’essayer de comprendre le monde. Diverses manières de s’y prendre ont été adaptées au raffinement de l’intelligence humaine au gré du temps. Des disciplines sont devenues des savoir-faire indispensables à la survie de cette espèce, en plus de laisser les traces indélébiles d’une vie intelligemment rusée de sa paresse. Par-delà de ce que nous croyons connaître, de microscopiques êtres comme nous voyagent sur des amas de matière balayés par les courants magnétiques du cosmos. Quelques génies de ce monde, depuis le récent avènement de l’humanité dans l’histoire terrestre, ont réussi à mettre le doigt sur des informations qui, encore aujourd’hui, restent à être prouvées. C’est par l’immense intuitivité que ces savants possèdent que nos connaissances sur le macrocosme s’agrandissent. Après avoir lu Einstein et Hawking, quelques pensées se sont percutées à mon esprit au sujet de notre Univers visible.

Qu’est-ce que l’Univers visible? La surface calculée en années-lumière dont nous avons connaissance qu’elle existe. Les deux génies de la physique mentionnés plus haut ont développé des idées plutôt intéressantes sur ces sujets. Einstein avait énoncé le principe d’Univers fini à la capacité régénératrice infinie. L’icône à la folle chevelure grisonnante parlait hypothétiquement de ce principe en expliquant que notre Univers visible possédait une frontière définie, mais que le contenu que renfermaient ces parois avait la capacité de se régénérer par lui-même. Hawking, de son côté, avec ses études très prisées sur les trous noirs, a déduit que ceux-ci contribuaient à l’équilibre 0 du cosmos. Notion tirée de l’ouvrage de Christophe Galfard sur Une brève histoire du temps du Big Bang aux trous noirs, l’équilibre 0 est le principe que toute la matière absorbée par un trou noir est compensée par la radiation de rayons X et gamma. Ce qui explique, selon le dernier pionnier des sciences cosmiques, pourquoi les trous noirs ne grossissent pas. En fait, cela prend des milliards d’années avant qu’un seul puisse parvenir à grossir.

Ces faits résumés plus haut ne sont qu’abordés en surface, cependant, il est intéressant de savoir que l’Univers se régule par lui-même, sans même qu’on le lui ordonne. Pendant que des étoiles meurent, la radiation des ondes et des rayons compense pour la perte de matière, et ce, en même temps que tous les mouvements que le cosmos peut engendrer à tous ses corps. Nous-mêmes contribuons à cet équilibre. En ingérant de la nourriture, considérée comme de la matière, nous produisons de l’énergie, considérée comme des ondes et des rayons. Quelconque être vivant n’a aucunement besoin de penser à digérer puisque son corps matériel possède cette conscience en lui. Ce motif entre nous et les grandes structures du cosmos, dont nous connaissons encore peu, prouve le lien d’appartenance que nous possédons avec celui-ci.

Il s’agit tout à fait de la même conscience, puisqu’il est question du même genre d’équilibre entre la matière et l’énergie de tous genres. Cette conscience que nous partageons avec l’infiniment grand est inscrit au plus profond de nous. Pour posséder cette capacité à se détacher des commandements vitaux et laisser notre corps procéder par lui-même, il est nécessairement question ici d’un encodement. Perpétué des milliards de fois dans tout notre corps, notre ADN est l’exemple clé de cette situation. Il faut se dire, tout d’abord, que nous possédons tous des similarités génétiques avec diverses créatures terrestres. En effet, nous sommes tous du même écosystème et l’évolution explique pourquoi nous nous rapprochons plus d’une espèce que les autres. Si nous pouvions prendre cette molécule entre nos doigts, il vous faudrait une méchante équipe pour déplier le tout de ce grand code, qui celui-ci, se rend jusqu’à Jupiter. Dans ce long encodement de sucre, il y a des traces du cosmique. Le mouvement des planètes de notre système lui-même se dérobe en mouvement hélicoïdal. Nous avançons avec le Soleil vers une étoile plus grande que la nôtre et suivant ce motif que nous avons des milliards de fois en nous.

Pour comprendre l’Univers dans lequel nous vivons, j’aime imaginer la Terre et l’Univers visible à la même échelle. Chacun semi-sphérique, ils inspirent une cohérence. Par tous ces êtres qui l’habitent, la Terre est à l’image de l’univers qui abrite des milliards de particules de divers formats de tous genres. L’atmosphère filtrant les rayons nocifs du Soleil est comparable à la barrière de l’espace-temps. Elle est franchissable, sans même que nous tombions dans un gouffre sans fin. Leurs composantes possèdent la conscience de se regénérer, l’Univers lui-même ainsi que toutes les distinctions qui le forme. C’est à l’image d’une cellule. Végétale ou animale, la cellule est celle qui régit tous les membres de notre corps et, par sa fonction précise et distincte, possède cette intelligence de se régénérer. Inutile de dire à nos intestins de produire des enzymes et il l’est encore plus de dire à notre corps de réparer une coupure de papier sur notre doigt! Cette forme d’intelligence que le cosmos lui-même possède est en nous et se manifeste par la biologie puisque nous sommes des êtres ayant la particularité d’être lucide de notre existence.

À voir tous ces motifs se répéter entre eux, j’imagine très bien l’Univers dans lequel nous nous trouvons comme étant une cellule. Les univers parallèles, pour moi, s’expliquent par la duplication cellulaire : un phénomène qui crée de nouvelles cellules, mais qui à l’intérieur, conserve toujours le même code génétique. Tous ces univers, juxtaposés, forment un tissu de cellules cosmiques et c’est la pluridimensionnalité qui donne de la dimension aux choses. C’est elle qui crée des amas semi-sphériques et des tourbillons de poussière colorés. C’est elle qui permet à la vie d’exister et de partager cette intelligence que l’Univers possède. Cette notion de conscience universelle, je l’appelle Ethernet. Premièrement, le préfixe tiré du mot « éther » fait référence à ce que la science renie depuis trop longtemps par manque de preuve. À mon avis, les preuves de l’existence de ce monde sont énumérées plus haut. Le suffixe « net » suggère un réseau de communication. L’éther est ce qui se trouve dans le vide de tous les atomes : ce qui structure les objets et les corps. Le « net », ce sont ces liens communs nombreux que nous possédons avec les étoiles et le cosmique, puisque lui aussi est composé du même vide que le nôtre.

Ethernet est une exposition dans la vitrine des membres de Regart, centre d’artistes en art actuel de Lévis. Le contenu artistique de ce projet est disponible au public du 7 février au 15 mars 2020.

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