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Bienvenue à toi, humain ou humaine, dans ce volume 6 de notre conversation à lèvres ouvertes.
Si tu n’es pas déjà au courant, il s’agit d’une conversation ouverte et respectueuse sur la sexualité féminine. Le volume 6, car oui, il y en a 5 autres que tu peux aller lire: volume 1, volume 2, volume 3, volume 4 et volume 5. Et il y en a d’autres en route! As-tu hâte? Oui, moi aussi. Alors go, pas de niaisage. Bonne lecture!
Et voilà les filles, passons au prochain sujet. Sortez vos fouets, vos strap ons et vos cordages, dénudez vos orteils, car on parle de BDSM. Honnêtement, on aime toutes un peu la fessée ou bien un petit choke de temps en temps (hope my dad is not reading this). Qu’en est-il du bondage? Je vois de plus en plus de photos de cette pratique sur Instagram et franchement, I’m kind of vraiment intriguée et impressionnée de voir la liberté qu’ont les gens qui le pratiquent à le montrer au grand jour. Qu’en dites-vous?
– J’adore le bondage! J’ai expérimenté quelques fois avec un ami sans même avoir de relation sexuelle, mais c’était tellement chaud. Depuis, je me suis acheté des cordes et je me fais des Shibaris (accessoires de corps en corde, genre) et c’est super sexy. J’aime me faire attacher et dominer. Je n’ai pas beaucoup d’expériences, mais celles vécues sont vraiment bonnes. Et c’est un partage, aussi. J’aime que l’homme me domine, mais je le laisse pas faire si facilement et j’essaie à mon tour de le dominer. J’ai déjà eu un chum que ça n’attirait pas, il était plus doux, plus vanille. Sur ce point-là, on ne se rejoignait pas tant, malheureusement.
– La dynamique dominant-dominé est quelque chose qui m’interpelle énormément. Je préfère (et de loin) être dominée lors des rapports sexuels. Certains trouvent ça dégradant pour la femme ou autre, mais pour moi, c’est quelque chose de vraiment excitant. J’ai eu un partenaire avec qui je faisais beaucoup de BDSM et j’ai vraiment adoré ça. Donc si on m’offrait de faire un trip de bondage, j’essaierais assurément. Au début, j’avais de la difficulté à assumer ces aspects, mais maintenant, c’est un sujet dont je suis super confortable de parler rapidement à mes partenaires. Vivre sa sexualité pleinement selon ce que j’aime, c’est rendu primordial! Si je rencontrais un homme qui aime être dominé, je le ferais pour lui faire plaisir ,bien entendu, mais ce serait un deal breaker si lui n’arrivait pas à me donner cette domination qui m’excite tant.
– Je sais apprécier un petit choke de temps en temps, et je sais que c’est apprécié de l’autre côté aussi. Le tirage de cheveux aussi; les classiques, quoi. Sinon, quand y’a trop de mise en scène, j’oublie ce qu’on est sensé faire pis je deviens vraiment pas naturelle.
– J’ai déjà essayé une séance BDSM où j’avais les mains et les pieds liés, les yeux bandés et l’espèce de boule pour ne pas crier. J’avais dit oui à mon ex parce que des claques sur les fesses pouvaient me turn on parfois, mais ça, c’était trop intense. Je me sentais comme un objet. Je trouve qu’il faut bien connaître son partenaire pour accepter un peu de rudesse dans les relations parce que certains ne vont pas comprendre que ce n’est pas dans tout que j’ai envie de ce type de sexe. J’aime autant, sinon plus, le sexe doux. Je peux être dominante, mais j’aime encore mieux quand on se « dispute » la domination. Au sens où j’aime prendre le dessus surtout parce qu’après, il reprendra le contrôle, etc.
– Moi, je n’ai jamais essayé. Ça ne m’attire pas plus que ça, mais je ne serais pas fermée à essayer certaines choses si on me les proposait. Pas de domination ou quoi que ce soit qui fait mal, par contre.
– Je n’a pas essayé le BDSM ni la domination. N’ayant jamais été en couple, je n’ai pas pu explorer la sexualité à deux avec une personne avec qui je suis complètement et totalement à l’aise. Par contre, je me sens au « tout début » de mon « parcours » sexuel. Je pense qu’il faudrait que je parle de la chose avec mon/ma partenaire quelques jours avant et que cela fasse longtemps qu’on soit ensemble pour faire cela. Je ne sais pas si ça entre dans cette catégorie, mais l’été passé, j’avais un ami avec qui j’ai couché quelques fois. Un soir, il m’a révélé qu’il aimait se faire lécher et se faire mettre des godemichés dans l’anus. Il a amené un sac avec ses jouets sexuels chez moi et il m’a demandé si j’avais envie d’expérimenter. Je l’ai pénétré pendant quelques minutes et nous avons arrêté. J’ai vraiment aimé ça et c’est quelque chose que j’aimerais refaire.
– Je ne suis pas tentée par ce genre de pratiques sexuelles, et mon chum non plus. Je n’y suis pas fermée, cela dit. Comme je disais dans ma réponse précédente, je serais ouverte à essayer ce genre de pratiques si mon chum y tenait particulièrement, parce que j’ai une confiance totale en lui et que je sais qu’il respecterait mes limites.
– Pour moi, c’est très turn on, mais je n’ai jamais vécu l’expérience encore. Cependant, pour faire du bondage, on s’entend qu’il faut faire ça avec quelqu’un en qui on a entièrement confiance, parce qu’il s’agit, d’une certaine façon, d’abandonner tout contrôle de soi à l’autre personne. Il faut donc être sûre que la personne ne franchira pas nos limites pendant l’acte, puisqu’on ne pourra pas nécessairement physiquement se débattre si on est attaché.
Le BDSM est aujourd’hui plus « grand public » que jamais. Il y avait eu des études sur le sujet et il en était sortit qu’à peux près 25% des gens en général s’adonnent à des pratiques de BDSM. Ce chiffre a augmenté de près de 40% dans les dernières années… Augmentation qui coïnciderait avec Fifty Shades of Grey (LOL). Le terme BDSM englobe une panoplie de pratiques qui, généralement, mais pas toujours, impliquent des relations de pouvoir. Ce que je trouve super intriguant, c’est que ça ne comporte pas toujours l’acte du sexe en tant que tel! C’est de l’amour féroce et consenti! Définitivement, quelque chose à essayer au moins une fois, ehehe ?
À bientôt pour le volume 7!