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Maudit que t’es belle… Pis t’haïs ça l’entendre!
T’es dure envers toi-même.
J’voudrais être un miroir, que tu passes devant moi et que j’fende en deux pour que tu comprennes que j’craque pour toi.
Même si j’perdais la vue, j’apprendrais l’braille pour continuer à toucher toute ton potentiel.
C’est d’même que ça marche, tu sais?
Ton regard compte, mais celui des autres compte aussi. Autrement.
Les yeux qui s’arrêtent sur toi voient c’que t’es pas capable de voir.
Oublie-le jamais, ça.
Fonce dans l’tas avec cette idée-là. Arrête-toi pas pour ceux qui voient pas clair.
C’pas compliqué, j’te mangerais la face! Même Ricardo est jaloux d’ta recette.
Parce que t’as cette façon d’être bien à toi. T’es unique et ça tombe bien, c’est tout l’temps ça qui vaut d’l’or!
Je l’sais que des fois tu trouves ça rough, que t’en es pas où tu voudrais être.
J’te jure que j’ai vu tes yeux briller assez fort pour donner chaud à c’qui s’en vient.
Les fleurs vont t’pousser en dedans, faut juste leur laisser l’temps.
Mais maudit que t’es belle!
Tu peux pas sourire de même et me demander d’pas broncher.
Tu peux pas être aussi drôle et me demander de pas rire toute seule, après, quand je repense à toi.
Tu peux pas avoir autant de front tout l’tour d’la tête et me demander d’juste te trouver ordinaire.
Tu peux pas mettre ta main dans mon cou et me demander de pas en vouloir encore.
Au final, fais donc tout c’que tu veux.
T’as la clé pour ouvrir les portes et celle-là, tu pourras jamais la perdre dans l’fond d’ta sacoche.
Je l’sais que t’haïs ça l’entendre mais… bordel que t’es belle!