On l’a tous déjà rencontrée au moins une fois, cette personne marquante de par la lourdeur de vivre qui l’habite. Peut-être as-tu toi-même déjà incarné le négativisme perpétuel, ou encore es-tu présentement sous son emprise. Dans tous les cas, il faut travailler à ce que ça cesse; pas pour toi, pour ton entourage, qui, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, se dissipe peu à peu dans une quête très légitime de #goodvibes.
Normalement je préfère l’approche teintée de compassion à celle qui présume une malveillance réelle. Cependant certains négatifs se démarquent de par leur volonté flagrante d’emboucaner l’air ambiante de ceux qui s’acharnent à garder le moral et à adopter une vision positive au quotidien. C’n’est pas facile d’être continuellement empathique envers les gens responsables de leur propre pénible existence. Je ne prétendrai pas être « trop fine pour la ligue » ni prier le ciel pour que ceux atteint de négativité chronique s’en libèrent. C’est plate, mais j’ai bien d’autres chats à fouetter pour rendre nos sociétés et notre planète plus vivables. Des efforts qui ne seront faits pas dans le vide, t’sais.
Ce qui me soûle, en fait, de ces éternels négatifs, c’est que plus souvent qu’autrement, ils sont responsables de leur propre sort, de leur propre incarcération mentale. Ils sont leur propre boulet et omettent d’en prendre conscience. Victimisation incessante s’en suit, et honnêtement, il n’y a rien de plus lourd que ces gens qui blâment continuellement des facteurs externes pour leur mal-être infligé par nul autre qu’eux-mêmes.
J’ai appris à la dure que ces gens ne font qu’envenimer des situations en vue de te faire goûter la souffrance dont ils sont l’instigateur. Et toi, âme positive qui se nourrit du soleil et qui s’abreuve de la rosée du matin, tu te fais prendre au jeu, encore et encore, jusqu’à ce que ta dernière goûte de carburant arc-en-ciel ne soit épuisé, et ce, pour une cause qui n’en valait pas la peine. Résultat : tu te dessèches et l’éternel négatif, lui, passe au suivant en te laissant complètement anéanti.
On atteint le summum du lourd quand on réalise que côtoyer un éternel négatif vient souvent avec un package deal des défauts les plus vicieux, sournois.
Jaloux du bonheur d’autrui parce qu’il n’arrive pas à créer le sien, malveillant au point de souhaiter du mal ou l’échec d’un autre, dépourvu de confiance en lui créant un comportement envieux maladif… on parle ici d’un mélange hautement toxique.
L’homme serait-il l’artisan de son propre bonheur? J’y crois corps et âme.