Janvier, c’est comme un mois « essai gratuit ». Malgré toute notre bonne volonté à débuter l’année comme on l’avait prévu, souvent, le premier mois de l’année ne se déroule pas comme on l’aurait souhaité. On essaie d’atteindre les objectifs qu’on s’était fixés, mais on a de la misère à s’investir pleinement. Suis-je la seule? En plus, pour nous aider à accomplir nos buts quotidiens, le froid devient de plus en plus mordant et nous motive à sortir de la maison… not. Pauvre Janvier, il avait de bonnes intentions pourtant!
En revanche, son frère Février s’annonce toujours porteur d’espoir pour moi. Non seulement le mois de l’amour laisse le soleil embrasser les journées de plus en plus longuement, mais en plus, il ne contient que 28 jours. En plus, le mois de février est comme une infirmière bien attentionnée. Il prend soin de nous, jusque dans notre foie. Notre foie?
Oui, notre foie, parce que le mois de février, c’est aussi le mois du défi de la Fondation Jean Lapointe, a.k.a le défi 28 jours sans alcool. Cette année, je me suis dit que j’y participais pour vrai. Fini les excuses ; je m’accorderais cette pause. J’avais remarqué que ma consommation d’alcool avait augmenté dans la dernière année. Bien qu’elle ne soit pas devenue un problème grave, j’ai pris conscience que la plupart des activités que je faisais se déroulaient la plupart du temps en n’étant pas à jeun. J’allais plus souvent au bar et je dépensais beaucoup là-dedans. De plus, l’alcool était parfois une façon de me pousser à faire des choses que j’étais trop gênée de faire en étant sobre, en plus d’être un moyen de repousser certains problèmes auxquels je ne voulais pas faire face.
Être à jeun pendant un mois, ça m’a fait du bien. Vraiment.
28 jours à renouer avec moi-même, à renouer avec mon cerveau et avec mes pensées claires. Je vais être bien franche : non, ça n’a pas été si facile même si j’étais capable de m’en passer sans que cela soit un gros problème. Premièrement, j’adore le goût de la bière et du vin. Découvrir de nouveaux produits dans l’univers de la boisson est comparable à découvrir un bon restaurant. J’aime les arômes que le liquide dévoile et le plaisir que celui-ci m’apporte. Deuxièmement, dans certaines situations, j’aimais être pompette pour pouvoir dire/faire certaines choses. Le laisser-aller n’est pas une notion qui m’a été donnée gentiment. Je suis quelqu’un de relativement gêné quand vient le temps d’être seule avec certaines personnes et parfois, l’alcool aide à surmonter ma gêne et mon stress. On dirait que le verre était ma prison dorée : je croyais qu’elle me renforçait dans certaines situations, mais à la place, elle ne faisait que cacher ma personnalité, la transformer. Puisque je n’étais pas à jeun, je posais des actes que je n’étais pas capable d’assumer le lendemain.
L’absence d’alcool m’a amenée à me débarrasser de ma nécessité à en prendre pour faire partie du plaisir. J’ai fait un travail sur moi. J’ai essayé de me parler et j’ai essayé de vivre le moment présent le plus possible. M’attarder à chaque goutte d’un moment pour en tirer le maximum de satisfaction, voilà ce que je m’étais promis de faire à l’avenir. Je m’étais promis de ne pas prendre un verre de plus quand je n’en avais pas nécessairement envie. Je me suis aussi promis de déguster chaque chose qui s’offrait à moi et de choisir avec soin les moments et la boisson dont j’ai réellement envie plutôt que de consommer par habitude.
Tu as toi aussi relevé le défi 28 jours sans alcool? N’hésite pas à me dire comment ça s’est passé! J’aimerais bien qu’on partage nos histoires et qu’on souligne nos victoires personnelles!
Pour en savoir plus sur ce défi, clique ICI.
Source photo couverture