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Apprendre à mettre ses limites

Voici une ébauche de texte sur un sujet qui mérite un long manuel théorique autant qu’une discussion enflammée autour d’une bonne bouffe avec des copains !

Mettre ses limites, ce n’est pas être capable de refuser ou de devoir s’isoler afin de ne pas remplir une tâche qui ne nous convient pas, par exemple. Ce serait beaucoup trop drastique et trop peu collaborateur. Je le vois plutôt comme un mécanisme sain pour établir des liens avec les gens qui gravitent autour de nous : les proches, les collègues, les connaissances, les autres individus qu’on croise sans les connaître même!

Mettre ses limites commence par savoir les déterminer. Quelles sont tes valeurs, quelles sont tes compétences, quels sont tes défis personnels, quelle est ta vision de ton avenir, quels sont les éléments qui te heurtent, t’encouragent, qu’est-ce que tu acceptes ou pas?

Mettre ses limites, c’est aussi important que de faire respecter ta place dans une file d’attente que d’être capable de nommer que tu n’as pas les compétences (encore) pour remplir une tâche au boulot. C’est renoncer à une invitation à laquelle tu n’as pas vraiment envie de participer. C’est nommer ton désir d’avoir un enfant (ou pas), d’ajouter une nouvelle activité à ton quotidien, de prendre du temps avec quelqu’un, de te départir de relations/d’objets.

Mettre ses limites, ça amène à vivre moins de frustration, de déception, d’anxiété et donc, du coup, beaucoup plus de fierté, de satisfaction et d’ouverture de la part des autres.

Mettre ses limites : il n’est jamais trop tard pour le faire. Même si on croit que l’historique de la relation empêche qu’on change d’avis ou de position, il y a toujours manière d’exposer ce qui nous apparaît comme too much. C’est apprendre à se connaître avec le temps, les expériences, les relations qui construisent notre parcours. Pour qu’à l’avenir on ait déjà des barèmes en débutant de nouvelles entreprises.

Mettre ses limites, c’est en grande partie de l’affirmation de soi que l’on espère appliquer au quotidien; en nommant par nos paroles, nos gestes ou nos comportements nos besoins et nos sentiments. En s’assurant que le message est bien capté par l’autre! Et je crois que le compromis est un terrain d’entente généralement satisfaisant pour les deux parties. #StratégieGagnantGagnant

Mettre ses limites, c’est de ne pas prendre pour acquis que les autres ont les mêmes limites. Le « gros bon sens » n’est pas défini comme unique malheureusement. C’est ainsi que parfois certaines personnes semblent pousser tes limites alors que pour toi c’est évident que ce n’est pas acceptable.

Mettre ses limites, c’est être cohérent dans l’application de nos frontières. Il ne peut y avoir de menace vide, c’est-à-dire que tu t’affirmes, mais n’agis pas en ce sens. Par exemple : « Je n’aime pas quand tu es en retard. Les prochaines fois, je vais devoir quitter les lieux, car cela me rend malheureuse quand j’attends indéfiniment » puis finalement, tu ne pars pas et tu demeures sur place malgré le retard de l’autre.

Mettre ses limites, c’est aussi de comprendre que ce ne sera pas toujours bien accueilli malgré tout ton bon vouloir. Il y a des solutions alternatives pour dénouer ton embûche de collaboration. Cela peut être aussi doux que ferme comme solution, tant que cela demeure respectueux de toi et des autres.

Voici un document sur l’affirmation de soi très inspirant : ICI.

La quête de l’affirmation de soi vise, selon moi, un respect de soi et des autres pour vivre des relations plaisantes, vivantes, constructives et solides.

Sarah

xxx

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