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À l’aise de toi

Je ne crois pas aux âmes sœurs, mais je n’arrive toujours pas à comprendre le déclic qu’il y a eu entre nous. Je sais que ça peut sembler quétaine et tout droit sorti d’une vieille chanson de Taylor Swift, mais est-ce qu’on se serait connus dans une autre vie? Pourquoi m’es-tu aussi familier? Chaleureux?

J’ai toujours été de ces gens qui se cachaient derrière d’énormes murs. Barricadé, il ne pouvait rien m’arriver et personne n’arrivait vraiment à me rejoindre à 100%. Pis toi… toi, t’es juste entré comme si de rien était.

Comme si chacun de tes doigts étaient la clé de la porte d’entrée. Comme si, pour toi, mes murs de béton étaient des fenêtres à casser ou de la paille à souffler.

Comment t’as fait? Comment t’as réussi à bâtir un semblant de maison à partir de ruines?

Je n’ai jamais été le genre de gars qui était à l’aise avec son corps, avec ses mots, avec ses pensées. Pour être honnête, je crois que je n’ai jamais été à l’aise avec moi-même. Mais à tes côtés, j’ai envie de l’être. En fait, je pense que je le suis un peu plus que d’habitude, quand tu es là.

Mais quand tes doigts me caressent, que tes yeux m’étudient avec attention, que ton corps se tend de plus en plus et que tes lèvres et ta langue parcourent mon corps comme si j’étais un cornet de crème glacée (ta saveur préférée),  je me sens réellement spécial. Hors de ce monde.

T’es-tu un magicien?

Je ne suis pas capable de me trouver beau, ça ne fait tout simplement pas de sens. Pourtant, je sais pertinemment que je suis beau, parce qu’on me le dit quand même souvent. Mais, tout au fond de moi, j’arrive juste à me trouver « pas laid », t’sais? Le genre de personne qui est correct, sans nécessairement faire retourner des têtes. Et encore une fois, avec toi, j’ai l’étrange sentiment que tes yeux me regardent toujours comme si c’était la première fois que tu regardais quelque chose de vraiment intéressant.

Qu’est-ce que tu vois? Lequel de nous deux est aveugle?

Quand tu n’es pas là, les os de mon dos craquent plus fort, comme s’ils t’appelaient à l’aide. Mes doigts cherchent les tiens parce qu’ils sont las de traîner au fond des poches de ma veste. Ma nuque, dépourvue de tes lèvres, se trouve assez ordinaire. Mon corps en entier n’a plus sa place dans le tiroir à ustensiles (où je range les cuillères) et ne fait que traîner inlassablement, sans trop savoir où se placer. Je me tourne et me retourne dans mon lit, espérant à chaque craquement que la porte s’ouvre et que ta silhouette apparaisse.

Je dois toutefois me résoudre à accepter que tu n’es pas là, pas ce soir.

Mais qu’est-ce que tu m’as fait?

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