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Depuis toujours, j’ai été complexée par mon corps. Je suis plus grande et plus costaude que la grande majorité des femmes. J’ai déjà essayé d’arrêter de manger (tellement un mauvais plan), j’ai essayé plusieurs sports, plusieurs recettes, etc., mais je n’avais pas encore trouvé ma place. Je dis « encore », car depuis que j’ai commencé le powerlifting, mes complexes se sont transformés en force. Mon corps change et j’ai appris à l’aimer pour ce qu’il est, et surtout, pour ce qu’il me permet de faire. Et vous savez quoi? C’est le plus beau cadeau que la vie pouvait me faire.
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Cela m’a inspirée et j’ai voulu vous présenter des femmes différentes, sportives, uniques et magnifiques. Je les laisse vous parler d’elles-mêmes, vous serez charmés!
Rebecca Garand – powerlifter
J’ai toujours eu de la difficulté a m’identifier aux autres. Je ne suis pas grosse, je ne suis pas mince, je suis musclée. Parfois, quand je me sens moins à l’aise avec mon corps, je me rappelle que c’est grâce a lui que je suis capable de lever aussi lourd!
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Carol-Ann Reason-Thibault – athlète de crossfit
Dans le passé, ma relation avec mon corps n’a pas toujours été joyeuse. Par contre, le crossfit m’a amenée à être fière de ce que mon corps peut accomplir jour après jour à l’entraînement ou en compétition. Après tout, mon corps est mon outil de travail, et c’est ce que je tâche de me rappeler tous les jours. Le regard ou les commentaires des autres sont loin d’être toujours positifs, mais je crois avoir réussi à créer une petite barrière.
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Sara Couillard – boxeuse
Je suis une boxeuse et mon corps est mon outil. Ayant un poids qui varie sans cesse, j’entends ces commentaires de manière hebdomadaire : « tu es ronde », « tu es trop maigre », « tu es trop musclée », « tu es filiforme », « tu n’as de poitrine », « tu n’as pas assez de fesses », « tu as trop de hanches », « tu as trop de fesses », « tu es trop musclée », « tu es osseuse ». Heureusement , j’ai une petite voix dans ma tête qui me chuchote : you are a great female boxer and you are enough.
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Anne-Marie Gobeil – multisportive
Avant, ma définition de la féminité était établie sur des standards de beauté qui n’étaient même pas les miens. J’avais peur de mes muscles. J’avais très peu confiance, et, en dedans, je me sentais fragile. Ce que j’ai compris quand j’ai appris à aimer ma force et ma morphologie plus musculaire, c’est à quel point c’est un cadeau d’avoir la chance d’avoir un corps qui peut accomplir d’incroyables choses, d’avoir un véhicule qui peut fonctionner à plein moteur. J’aime mon corps pour ce qu’il peut faire et non pour ce dont il a l’air, et c’est tellement plus simple de lui rendre hommage que de le détester. Et de toute façon, c’est le seul corps que j’ai!
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Sabrinna P. Trudel – powerlifter
Toute ma vie, ma plus grande bataille a toujours été de faire face à mon physique différent, de me comparer à ses mannequins dans ces revues, et me cacher du jugement des autres.
Il y a 1 an et demi je suis tombé en amour avec ma discipline, le « powerlifting », celle qui a changé ma vie, mon corps et mon esprit
L’orgueil de mon ancienne moi m’aurait probablement empêché de vous avouer que j’avais pris du poids depuis. En fait, j’ai totalement reconstruit mon corps d’une façon saine afin d’être bien dans ma peau et avec une nouvelle image de la femme et d’un corps en santé. Une femme forte, et musclée !
Être fière de qui nous sommes, et de notre différence.
« Powerlifting made this body »
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Andrée-Anne Chassé – multisportive
La trentaine et l’invasion du petit mou!
Pour moi, faire du sport ne vient pas naturellement. J’ai toujours adoré bouger et je dois avouer que j’ai une facilité dans la grande majorité des sports que j’essaie, mais le combo bas de laine-roman-coupe de vin a toujours été beaucoup plus attrayant à mes yeux!
Dans ma jeune vingtaine, j’avais le loisir et la chance de pouvoir manger et boire tout ce que je considère absolument fabuleux en ce bas monde. Je dois les plus sincères remerciements à ma génétique pour cette grande bénédiction! Cette période de ma vie est maintenant révolue. Feu la shape de plage sans mettre d’efforts.
L’an dernier, j’ai passé le cap de la trentaine et, ma foi, j’ai « pogné d’koi »! La guerre contre le petit mou abdominal est maintenant un combat de tous les jours… Attention, je ne dis pas que je n’ai pas été choyée par la nature. Du haut de mes 5’11 » et de mon mince 130 lbs après avoir eu 2 enfants, il serait facile de m’envoyer promener! J’ai par contre réalisé que l’entraînement me donne non seulement de l’énergie, mais me procure également un bien-être intérieur et une satisfaction personnelle qui ne sont pas négligeables. C’est quand même pas rien! Je trouve donc plutôt déplacés les commentaires négatifs que j’ai pu recevoir avec le temps : « oui, toi, on sait ben… t’as pas besoin de te soucier de ton poids… », « tu dois tellement être anorexique », ou encore « ne fais pas de l’activité physique une obsession, cela deviendrait alors un problème d’ordre psychologique… » (♀️♀️♀️).
Quoi répondre à cela? Rien. J’ai décidé de fermer les yeux au négatif et de me concentrer sur tout le positif que l’activité physique ajoute à mon quotidien. Maintenant, à 31 ans, si je veux continuer à apprécier les bonnes choses de la vie sans me priver, je dois bouger! C’est un principe assez simple!
Alors à toutes celles qui ont le courage de se prendre en main et de prendre soin de leur santé, je vous dis bravo! Chercher à devenir la meilleure version de soi-même est un objectif de vie que je vous invite toutes à adopter.
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Myriam Jacques – coach privée
Je vois mon corps comme une foutue belle machine, une machine qui est guidée par ce que je souhaite accomplir et qui me surprend souvent. Les muscles et les cicatrices, ce sont simplement des récompenses de tous ces efforts. Ça m’a pris beaucoup de temps avant d’accepter que j’avais une carrure plus large que la moyenne et des cuisses plus fortes que les autres filles. À présent, je me tiens bien droite et j’en suis plus que fière de ce corps.
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Léonie Côté – athlète de crossfit
Mes muscles sont les résultats de chaque barre soulevée, de chaque kilomètre de rameur, de chaque goutte de sueur déposée sur le plancher du gym et de chaque repas nutritif bien mérité. Ils sont une preuve de détermination et de dépassement de soi. Je ne m’entraîne pas pour atteindre un quelconque idéal de beauté, mais pour atteindre un idéal de forme physique, d’endurance et de santé. Je suis fière de mes muscles et j’aime ce qu’ils me permettent de réaliser!
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Aïcha Bastien N’diaye – interprète en danse
En choisissant d’avoir un mode de vie actif, mon corps est devenu mon partner in crime. Ensemble, on se pousse plus loin et on bâti une force et une endurance beaucoup plus impressionnantes que ce que mes muscles laissent paraître. Mon corps et moi, on s’entraîne pour être libre. Libres de bouger comme bon nous semble. Danser sur scène, courir un marathon dans le sable, lever des poids de plus en plus lourds et de mieux en mieux… Je suis fière d’aimer mon corps et de faire équipe avec lui plutôt que contre lui.
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Audrey Racine – multisportive
J’ai toujours fait et je fais encore du sport par passion et non dans le but d’améliorer mon physique. Basketball, soccer, backcountry skiing, triathlon, name it. Le changement corporel que j’ai vécu avec les années est, à mes yeux, positif (dos, triceps et abdos plus découpés, augmentation de la force et endurance musculaire), mais pas pour tous les gens autour de moi qui me trouvent trop « squelettique » ou pas assez féminine (à leur goût)… La petite machine que mon corps est me permet de dépasser bien des limites que certaines s’imposent et je suis très fière de mes accomplissements sportifs passés et à venir!
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Laurence Grondin – demi-marathonienne, plongeuse et archère
Lorsque j’ai commencé à faire de la plongée, je capotais parce que je prenais souvent des tailles plus grandes qu’à l’habitude pour les wetsuits (à cause de ma grandeur et de mes jambes/cuisses musclées). Ça me complexait de ne pas être plus petite et fine… Puis, j’ai réalisé qu’une fois dans l’eau, l’apparence n’a vraiment plus d’importance. Les poissons s’en balancent et les autres plongeurs aussi… Ce qui compte, c’est d’être en forme et d’être bien.
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Fanny Lehouiller – multisportive
J’aurais envie de dire que ça été un long processus pour aimer mon corps par rapport à ce que les femmes subissent à cause de ce qu’on voit à la télé, par rapport aux standards de corps et de beauté idéaux. Le sport et le crossfit, entre autres, m’ont fait apprendre à aimer mon corps même avec le développement des muscles. Je me sens plus forte et féminine malgré tout, et ça m’aide dans plusieurs aspects de ma vie à me sentir bien avec moi-même. Je me sens plus en confiance. Même si parfois, les gens me font des remarques par rapport à mes bras musclés ou mes cuisses, je dois dire qu’aujourd’hui, je suis fière d’être en forme physiquement. Ça m’aide dans mon métier à être capable de faire de longues heures debout sans avoir mal aux jambes ni au dos. Et ça me rend autonome à lever des chaudrons lourd toute seule hahaha.
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Mckenna Bisson – athlète de crossfit
Le crossfit a changé beaucoup d’aspects de ma personne, plus particulièrement au niveau de la perception que j’avais de mon corps. Lorsque j’ai commencé à en faire, mon but était de réduire la taille de mes cuisses. Dire qu’aujourd’hui, je ne vivrais pas sans elles. Sans compter qu’avec le temps, mes muscles m’ont d’autant plus permis de m’approprier ma féminité. Qui l’aurait cru!
Camille DG – multisportive
J’ai toujours été une sportive. J’ai commencé les compétitions de natation au primaire. Toutefois, à 19 ans, j’ai accroché mon maillot (haha) pour me concentrer sur mes études universitaires et pour vivre autre chose que les bords de piscine 35 heures par semaine. Est-ce que j’ai cessé d’être sportive? Non. Jusqu’à ce moment dans ma vie, mes muscles n’avaient jamais été un complexe. Ils me permettaient de gagner des médailles et ils faisaient partie de moi. Je ne me posais pas de questions. Après l’université, j’ai rapidement intégré le monde de la mode, où mes muscles étaient ce dont on me parlait le plus. Souvent avec un petit dédain, ou juste avec des questions idiotes. Dix ans plus tard, les muscles ne sont jamais disparus. Ils ne disparaîtront jamais. Et c’est tant mieux. Je les aime. J’ai appris à les aimer. Ces muscles, ils me permettent de faire ce que j’aime et de faire les sports qui me plaisent. Ces muscles, ils font partie de l’histoire de Camille. Et que personne n’ose dire qu’ils me rendent moins féminine! La femme n’a pas un corps unique. La femme existe sous différentes formes. Et les muscles sont pour moi une fierté bien plus qu’un défaut à cacher. Et le plus drôle? Le monde de la mode a changé depuis et les muscles sont devenus tendance… mais ne vous inquiétez pas, les miens, je veux les garder même si cette mode passe. ?
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Cynthia Mundviller – multisportive
J’ai fait de la nage synchronisée pendant 10 ans.. Non seulement il faut être au top physiquement, mais esthétiquement aussi car c’est un sport jugé. Les nageuses synchro ont de très larges épaules, et on se fait dire souvent qu’on a l’air d’hommes. Dur dur, pour un cerveau d’adolescente… J’ai arrêté et je suis passée de 40 h d’entraînement par semaine à 0. Puis, le cancer est arrivé. J’ai perdu toute ma masse musculaire, j’étais squelettique… Je suis passée d’athlète nationale à squelette, et par le up and down physique de 3 grossesses. À chacune de ces étapes, j’ai détesté mon corps. Mais maintenant, je commence à être fière de voir tout ce qu’il a accompli. Avec l’abonnement au gym, il se retransforme encore, mais maintenant je me fous d’avoir l’air « d’un homme » aux yeux de certains, parce que je sais ce dont mon corps est capable et je trouve ça incroyable! J’ai fait du deadlift pour la première fois de ma vie la semaine dernière et j’ai levé 225 lbs… Mon corps est juste amazing et maintenant j’en suis fière!
Zoé Desborough – multisportive
J’ai commencé à m’entraîner pour me prouver que j’étais capable moi aussi de faire des courses et des choses cool. Quand j’ai commencé à voir des changements, j’ai compris que je n’allais jamais ressembler aux filles #Instagram, mais plutôt à comment moi je me voyais. Je ne vais jamais porter du taille 4-6-8 de ma vie, et même que je ne fais pas dans du 10-12 parce que mon corps a changé d’une façon qui ne convient pas à la mode d’aujourd’hui. C’est frustrant parfois, mais j’en suis fière parce que je sais que c’est dû à mes efforts au gym. J’adore voir mon corps changer et s’améliorer, et j’aime ça pouvoir flexer mes biceps!
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Et toi, qui t’inspire?