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Si toi aussi tu n’aimes pas l’automne

Je ne sais pas pour toi, mais moi, je déteste l’automne. Je te lance ça à froid de même, sans te prévenir…en même temps, habitue-toi, du froid (et du frette!) tu vas en vivre quotidiennement pendant un méchant bon bout de temps.

Tout ça pour te dire que quand le Pumpkin Spice Latte revient en force chez Starbucks, quand le monde sort leur hoodie et apprécie le retour des couleurs et des petites joues rouges, moi je m’encabane et je me roule en boule. Je suis comme le Grinch de la citrouille. Sauf que suis orange à la place d’être verte. Anyway.

Je pense qu’au fond, le problème ne vient pas de l’automne. Chère saison, ce n’est pas toi, c’est moi. Les feuilles multicolores, les vergers remplis, ça a tout pour me séduire. Mais non.  Je crois qu’en fait, c’est les petits sentiments qui prennent le contrôle de mon dedans qui font en sorte que je déteste à ce point cette période de l’année. L’univers a même essayé de me remonter le moral en mettant ma fête en septembre, mais rien à faire…

La vérité c’est que l’arrivée du froid c’est un gros au revoir. C’est le changement. Pas juste dans le mercure, mais dans nos vies aussi. On fait le ménage.

Des amis qu’on perd de vue parce qu’on a simplement plus le temps de les téléphoner. Des gens qui, finalement, étaient un peu comme Osheaga : bien le fun sur le moment, un peu funky, mais surtout juste de passage.

L’été, tout semble meilleur. On a du temps, des projets, des vacances, des soupers qui s’étirent sur la terrasse, des feux de camp et ben des aventures.

Le nombre d’histoires qui commencent par « un été je suis allé.e… », mais des « en octobre il y a deux ans… » Non. Il n’y en a pas tant si tu veux mon avis.

Dès septembre l’école recommence, la routine et la course contre le temps. On redevient des boules de stress et des horloges sur pattes. Je me disais que j’arrêterais de vivre entre études, travail et sommeil. (Si j’y arrive!)  Mais…Pourquoi? J’en suis venue à la conclusion que je n’ai peut-être pas le contrôle sur le fait que, quand je sors de mon cours, il fait déjà noir comme chez le loup, mais je peux quand même décider comment je vis ma vie chez ce grand méchant loup. Les émotions qui ont pris le contrôle de mon coeur peuvent toujours être changées, elles.

Cette année cher automne, je vais essayer de t’aimer. Je vais essayer de me laisser bercer par ta douce mélancolie en me disant que ce n’est pas une étape qui se termine, mais une opportunité de commencer quelque chose de nouveau.

Fait que si toi aussi tu as un « motton » de pogner dans la gorge en pensant à ton petit bye bye tristounet à la saison estivale, écoute bien…Ta vie reste exactement la même. Sors. Va voir les lanternes au jardin botanique, va aux pommes, prends un café avec des amis, marche dans les parcs, mais ne laisse pas le froid gagner! Prends soin de toi, respire l’air frais et s’il te plaît, ralentis un peu.

Garde en tête que tu n’es pas toujours obligée de toujours faire quelque chose, d’être productive ou de foncer. Accueil l’automne comme l’occasion de te dorloter, de profiter.

Fille/gars, sors tes foulards, respire un bon coup et tu verras que finalement, ce n’est pas si pire cette histoire-là. Tu vas cligner des yeux et Noël sera déjà à nos portes…Sur ce, bonne année tant qu’à y être!

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