2021, la barre n’est pas haute, je suis prête!
Je ne vous apprends rien en disant que l’année 2020 a été difficile. Elle a manqué cruellement de chaleur et de contacts humains. Elle a demandé beaucoup d’efforts de la population. Je ne peux pas dire que l’isolement me réussit bien et puisque j’habite seule, ça s’est avéré un défi de tous les jours.
J’ai perdu beaucoup de choses en 2020. Dernièrement, j’ai dû me séparer de mon chat, ma compagne des 16 dernières années, qui souffrait beaucoup. Les animaux de compagnie sont d’une présence inestimable. La relation la plus longue que j’ai eu avec un humain a été de 10 ans, avec le père de mon fils. Elle était là avant lui. Je la cherche encore dans la maison en me levant le matin.
J’ai aussi perdu beaucoup de temps à essayer de trouver l’amour. Malheureusement, je n’ai pas eu de succès de ce côté. 2020 n’a pas été tendre avec mon cœur anxieux, j’ai fait plusieurs fois face au rejet. Au final, je me suis pétée la gueule solide. Tellement que de penser à ouvrir à nouveau mon compte sur Rencontres me donne la nausée. Je ne suis plus capable de me soumettre à cette game sans lendemain.
Moi qui n’étais pas fan de la solitude à la base, j’ai très souvent eu l’impression d’être enfermée entre mes 4 murs. Quand mon fils est chez papa, il ne reste que moi. Ce n’est pas le scénario idéal pour mon cerveau qui aime bien spinner dès qu’il en a l’occasion. 2020 m’a coûté cher, monétairement et émotivement. Excusez-moi l’expression grossière, mais j’ai souvent entendu dire que la merde, ça vient en tas. C’est pas mal ça.
« Faque » en 2020, j’ai continué de voir grandir mon fils. Mon ange, c’est tellement merveilleux de te voir devenir un petit garçon, avec ta joie et ton énergie qui déplace de l’air, je suis tellement fière de toi.
En 2020, j’ai quand même réussi à vivre des moments précieux avec mes amies et ma sœur. Corinne, Annick, Élodie, Caro, je ne vous nommerai pas toutes, mais vous êtes, pour moi, exceptionnelles. Et Marie-Jo et Audrey bien sûr, j’aurais aimé vous voir davantage, vous me manquez énormément.
J’ai aussi continué à avoir des collègues plus que parfaits, un travail qui me passionne, une équipe de feu. On a tellement évolué ensemble malgré toute cette distance. 2020 est une année de succès dans l’accomplissement de notre mandat.
Même si je ne les ai pas tous vus cette année, j’ai la chance d’avoir une grande famille qui est proche. Mes cousins, cousines, tantes et oncles sont toujours là, et j’ai bien hâte de les serrer dans mes bras en 2021.
Je n’avais rien contre le chiffre 2020 au départ, mais on va se le dire, aujourd’hui je suis contente de passer à 2021. Chère année qui débute, la barre n’est pas haute. Tu vas battre 2020 à plat de couture, juste ton chiffre me donne espoir.
Réviseure = Amélie Larivière