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Copenhague : la capitale du bien-être

Je venais de me réveiller à 4h du matin pour prendre l’avion à 7h50 et j’étais confuse entre le sentiment de joie que j’éprouvais à l’idée de découvrir un nouvel endroit et le sentiment désagréable d’avoir les yeux petits et la tête en bouette. Peu importe, mon excitation avait trainé mon air marabout dans le U-bahn (métro) et puis à l’aéroport. Même s’il était très tôt, l’endroit était rempli de gens qui étaient tous plus excités les uns les autres, marchant dans tous les sens pour aller dans différentes destinations d’Europe. L’heure venue, je suis entrée dans l’avion avec l’espoir de dormir un peu, le temps d’une heure.

Arrivée à bon port, j’avais retrouvé la même ambiance que dans l’aéroport de Schoenefeld (à Berlin), mais en pire. Il était maintenant 8h et quelques et les gens étaient encore plus nombreux. J’ai retrouvé mes amis qui étaient sur un autre vol et nous nous sommes dirigés dans le métro/train aboutissant au centre-ville pour ensuite nous rendre à notre hostel. Il était à peu près 10h quand nous avons enfin sorti notre tête des transports en commun pour apercevoir et ressentir ce qui allait être notre terre d’accueil pour les trois prochains jours.

Le calme, enfin le calme. C’est le mot qui nous vient tout de suite à l’esprit quand on met les pieds à Copenhague et c’est exactement ce que j’ai ressenti lorsque j’y suis arrivée. Je venais de passer quelques semaines à Berlin, ville qui ne dort presque pas et l’atmosphère paisible de la capitale du Danemark m’avait presque fait un choc. Le Danemark se situe juste au-dessus de la capitale allemande et est à peu près à une heure de vol de là. Personnellement, je ne savais pas de quoi il s’agissait avant d’y aller et c’est avec étonnement que j’y ai découvert un endroit charmant où il fait bon vivre.

Ce n’est pas pour rien que mon être s’est apaisé lorsque je suis arrivée; le Danemark est l’endroit où est né le « hygge ». Le « hygge »qui se prononce hu-ga, est, par définition, « la poursuite du bonheur au quotidien, à petite échelle. On parle ici de moments qui riment avec confort, expérience positive, atmosphère, relaxation, bonheur ensemble. » En fait, c’est un mode de vie qu’on remarque dès que l’on voit les gens se promener dans les rues. Les Danois ne semblent pas pressés comme pourraient l’être les gens habitant dans les grandes capitales du monde. Ce sont des gens soignés et détrompez-vous si à première vue, vous pensez qu’ils sont hautains. Ils sont au contraire super souriants, gentils et très accueillants. Bien que nous étions voyageurs, jamais nous n’avons senti que nous étions de trop ou que nous n’avions pas notre place. Aussi, il nous avait été dit qu’ils ont un grand respect d’autrui. Conséquence : nous pouvions nous promener sans toujours avoir une crainte de nous être fait voler quelque chose, contrairement à d’autres pays d’Europe.

Crédit photo : Audrey Lebeau

Copenhague est bordée d’eau et l’odeur de la mer est celle qui nous a suivis tout au long de notre fin de semaine. L’air y est frais et, pourrait-on croire, pratiquement non polluée. C’est une ville qui semble grande malgré qu’elle soit petite parce que l’espace n’est pas compacté et les immeubles sont espacés. Les bâtiments sont beaux et il n’y a pas vraiment de gratte-ciel ni de graffitis sur les murs. Il y a beaucoup de monuments historiques qui sont très bien expliqués lorsqu’on y entre. Il est très facile de faire le tour des quartiers à pied (ce que nous avons fait) et par le principal transport des Copenhagois : le vélo. C’est aussi une des choses qui surprend lorsqu’on voit la ville pour la première fois. Les vélos y sont omniprésents et ce qui est cool, c’est que comme tout le monde se fait confiance, il n’y en a pas un qui soit cadenassé! Les gens qui utilisent la bicyclette comme moyen de transport constituent 45% de la population comparativement à 3,2% pour Montréal. C’est pour dire!

Le principal attrait de la capitale danoise est certainement le port Nyhavn avec ses maisons et restaurants colorés qui forment un décor assez instagrammable. Il y a aussi la statue de la petite sirène qui a vécu de nombreuses mésaventures, mais ça, il faut y aller pour comprendre…

Crédit photo : Audrey Lebeau

Crédit photo : Audrey Lebeau

Crédit photo : Karine Perron

Je trouvais presque anormal qu’il n’y ait pas beaucoup de bruit et que les gens semblent si bien et heureux. J’avais l’impression que quelque chose de mouvementé allait arriver tellement je n’étais pas habituée. Bien que la ville n’ait pas de cachette comme j’en étais persuadée, le quartier de Christiania est le petit côté moins « sage » et plus éclectique qui m’a rappelé que toute chose dans la vie comporte aussi son petit « démon ». C’est un quartier unique en son genre qui est très artistique et coloré. On y retrouve des artisans un peu partout et des gens qui jouent de la musique. Ça m’a fait du bien de voir cette partie de la ville parce que j’adore les choses artistiques et qui « dérogent » un peu de l’ordre établi.

Crédit photo : Audrey Lebeau

Crédit photo : Audrey Lebeau

Bref, j’ai été très enchantée de Copenhague, la capitale du Danemark. Elle m’a presque amené une paix intérieure tellement le rythme de vie des habitants n’est pas basé sur le stress et la course au temps. Ce n’est pas pour rien qu’elle s’est classée 9e sur 10 au rang des villes avec une grande qualité de vie selon l’étude 2018 du cabinet Mercer. Si on veut faire un tour de l’Europe, c’est une excellente destination pour décrocher des villes où tout va vite lors d’une fin de semaine et pour apprécier la simplicité de beaux paysages. J’ai posté une photo de l’endroit sur mon Instagram 1 mois après le voyage et une de mes amies a commenté : « on était-tu bien! » Elle a bien raison, on était donc bien dans cet endroit magnifique!

Crédit photo couverture : Audrey Lebeau

Sources  consultées pour la rédaction de cet article :
Source 1
Source 2
Source 3

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