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Octobre s’amène. Les feuilles tournent au rouge, orange, jaune. Le p’tit temps frisquet et la p’tite laine s’installent. C’est officiellement l’automne!
MAIS, qui dit octobre dit aussi Halloween!!! Et je sais pas toi, mais j’ai toujours été une trippeuse d’Halloween. Décorer des citrouilles, se costumer, se bourrer la face de bonbons en regardant des films d’horreur. Je sais pas, on dirait que pour moi, cette fête-là a quelque chose d’envoûtant.
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J’avais envie de te ramener en arrière avec cet article-là, en te partageant mes propres souvenirs d’Halloween.
Premièrement, on a tous déjà vécu la déception de devoir porter un maudit gros manteau d’hiver en dessous de notre full de beau costume de sorcière. Right? Genre c’était LE costume de tes rêves! Il t’allait comme un gant, t’avais l’air d’un vrai superhéros, tigre, princesse, ou whatever ce que tu voulais être, sauf que le soir de l’Halloween, y faisait tout l’temps -2 pis ta mère t’obligeait à mettre ton giga manteau qui déformait tout ton beau costume.
Mais peu importe que tu aies fabriqué, acheté, loué ou improvisé ton costume, quand tu te préparais à sortir pour ramasser tes bonbons, la fébrilité était à son comble. Tu partais de la maison à pied, avec ta p’tite citrouille en plastique orange, pis tu faisais le tour des maisons du quartier. Contrairement à aujourd’hui, la plupart des maisons étaient décorées. On dirait que la tradition s’est perdue. Néanmoins, à cette époque, y’avait toujours des rumeurs qui courraient sur quelle maison donnait le plus de bonbons dans ton coin. Ah pis y’avait toujours LA maison super décorée, avec un parcours à faire pis un « acteur » déguisé en zombie qui te faisait faire le saut en arrivant pour prendre tes bonbons. Y’avait aussi les maisons où les gens te demandaient de chanter une chanson pour avoir des bonbons, ou encore de raconter une joke. C’était un brin gênant mais bon, ça faisait partie de la game, pis toi tu les voulais tes bonbons!
Des fois, tu réussissais à convaincre tes parents d’aller te reconduire dans le quartier le plus riche de ta ville, dans l’espoir que ton trésor soit encore plus gros. D’autres fois, tes parents avaient juste pas le choix de t’accompagner en auto parce qu’y pleuvait, ou pire, parce qu’y neigeait et que ton costume de Superman n’avait rien d’imperméable.
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Dans ce temps-là, y’avait pas d’heure pour passer l’Halloween. Quand t’avais fini de remplir un sac ou ta citrouille, t’allais le dropper chez toi (on s’entend, j’ai grandi dans un petit village) pis tu repartais pour une autre run dans un quartier différent (t’sais là, dans un village…le haut pis le bas d’la ville, ça te dit tu quelque chose?). Quand t’avais les jambes finies à force d’avoir trop marché, là c’était le signe que ta soirée tirait à sa fin. Avant même d’enlever ton costume et ton maquillage, tu étalais ton butin sur la table de cuisine, en comptant le nombre de bonbons que tu avais ramassé, en défaisant les sacs de bonbons un par un et en croquant 3-4 suçons. T’essayais de faire des deals avec tes frères et sœurs afin d’échanger tes bonbons les moins prefs, genre les maudits bonbons à la mélasse (de mémoire, on appelait ça des « Kist » de quoi du genre). Souvent, ton frère ou ta sœur plus jeune se laissait embobiner par le fait que tu lui en échangeais plusieurs contre une seule barre de chocolat. Ah la naïveté! Ce que tu savais pas, c’est que tes parents plongeait probablement dans ta citrouille le soir venu pour te piquer une ou deux boîtes de Smarties.
Ah pis à la toute fin de la soirée, tu te rendais compte que t’avais complètement oublié de ramasser des sous dans ta p’tite boîte UNICEF orange, fait que tu la ramenais vide le lendemain à l’école, un peu gêné.e.
Joyeuse Halloween!