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Depuis trop longtemps, les violences à caractère sexuel (VACS) détruisent des vies. Depuis trop récemment, elles sont dénoncées en Occident.

Dernièrement, un pas supplémentaire a été réalisé sur le chemin vers la marginalisation des violences à caractère sexuel au Québec. Des députées représentantes des quatre partis politiques de l’Assemblée nationale se sont unies afin de discuter des changements à apporter au trop peu de soutien offert aux victimes de VACS et de violence conjugale (VC).

Loin d’elles l’idée de retirer des droits aux personnes accusées, elles travaillent plutôt à adapter le système pour répondre aux besoins particuliers des personnes vivant ou ayant vécu des VACS et/ou de la VC.

Ces politiciennes marqueront probablement l’histoire des droits humains au Québec. En réorganisant la réponse aux dévoilements encore trop rares des victimes, tant au plan des services psychologiques que du processus judiciaire, elles changeront, je l’espère, le portrait des VACS et de la VC au Québec.

Ne nous leurrons pas. Les VACS et la VC, comme toutes les autres formes de violence, existeront bien au-delà de nos courtes vies. Mais si l’ampleur de ces fléaux diminue, si les victimes reçoivent une aide qui répond plus à leurs besoins, si les personnes qui commettent ces violences sont outillées pour ne plus les répéter au lieu d’être justifiées ou condamnées, si la population générale est mieux éduquée pour identifier et réagir à ces violences insidieuses, si tout ça, ou même juste une partie, se réalise grâce à ces femmes, eh bien, elles auront fait bien plus que bien des personnalités politiques.

Quand j’ai écouté l’émission Tout le monde en parle du 20 janvier, j’ai eu envie d’écrire une lettre de remerciement à ces politiciennes, qui font selon moi de la grande politique, celle qui transcende les lignes de partis, celle qui n’a pour but que de servir la population au meilleur de ses capacités.

Pendant que des politicien.ne.s proposent des murs, des prolongements d’autoroute, des retraits de droits humains et des échecs d’objectifs écologiques, le travail de ces quatre députées me donne envie de croire que la démocratie représentative dans laquelle nous vivons a encore lieu d’exister.

Alors, j’espère que la prochaine fois qu’un pont, qu’une école, qu’un centre communautaire, qu’une salle de spectacle ou qu’une station de métro devront être nommé.es, on pensera à des noms comme Véronique Hivon, Sonia Lebel, Christine Labrie ou Hélène David. C’est des noms comme ceux-là qui devraient être appris dans les livres d’histoire et sur Google Maps. C’est le nom de personnalités politiques inspirantes dont je veux qu’on se souvienne, dont je me souviens.

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