Tout le monde en a, des démons. Un traumatisme d’enfance, des échecs violents, une trahison impardonnable, un abandon douloureux, un faux pli gênant, un choc quelconque…
Ils laissent des séquelles importantes. On se renferme, on se laisse sombrer dans la déprime. Parfois, même après plusieurs années, ça se transforme en rage et en besoin de vengeance. Pour d’autres, ce sera l’incapacité d’oser, de faire confiance, voire d’aimer.
Nos démons, on les confronte tous les jours devant le miroir. Il arrive qu’ils se font plus étouffants, parfois plus doux. Mais ils sont là, dans nos pensées, à orienter nos agissements.
À trop regarder en arrière, on finit par oublier d’avancer.
Nos démons nous retiennent si fort qu’on croirait qu’ils font partie de nous et qu’ils nous freinent. C’est vrai qu’ils nous ralentissent et, surtout, c’est vrai qu’ils sont en nous. Ils le resteront toujours, puisque le passé ne s’effacera jamais. Le problème, c’est qu’on s’habitue à leur présence toxique et on oublie qu’on a le contrôle.
On peut changer l’importance qu’on donne à nos maux. On peut les laisser se prélasser, lourds, sur nos épaules, ou les pousser en bas et accepter qu’ils sont du passé.
Je vais entrer dans le cliché en disant que les obstacles, même les plus gros, nous ont amené où nous sommes aujourd’hui. Ils ne devraient pas être là pour nous empêcher de vivre, mais plutôt pour nous aider à affronter la suite avec plus de force et de sagesse.
Sur ce, j’ai une petite pensée pour tous ceux et celles qui traînent leur démons depuis si longtemps qu’ils sont passé.es à côté de leur vie. Avec le temps, c’est plus difficile, mais, selon moi, ce n’est jamais impossible de reprendre le contrôle.
Je te dis ça comme ça, mais la clé de la prison dans laquelle tu traînes tes démons, c’est toi qui l’as. Si tu l’as perdue, retrouve-la.
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