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Des animaux de la ferme en zone urbaine

Il est plutôt rare de nos jours de croiser des animaux de la campagne lorsque l’on habite en ville, à moins que de se trouver dans l’une de ces satanées fermettes de centres commerciaux durant la période de Pâques (montée de lait). Du nouveau arrive en ville, voilà de bonnes nouvelles si vous avez un petit faible pour les animaux de ferme comme moi mais que vous êtes citadin.

POULES AUX ŒUFS D’OR

Il y a plus en plus de personnes qui pratiquent l’agriculture en milieu urbain; on y plante ses légumes, ses fruits et ses fines herbes pour avoir des aliments frais et locaux à portée de main tout l’été. L’expérience maraîchère gagne en importance avec l’augmentation remarquée des poulaillers en ville. N’est-ce pas merveilleux d’avoir des œufs frais quotidiennement? On assiste à une véritable vague depuis quelques années dans le monde entier et ici-même au Québec. Montréal, Québec, Sherbrooke, Drummondville et plus de villes encore suivent le courant.

Est-ce que c’est légal? La réponse est présentement non pour beaucoup de villes. Cependant, c’est souvent toléré jusqu’à temps que des plaintes soient envoyées de la part des voisins (ce qui est très rare). Les villes sont toutefois de plus en plus conscientes que la demande est forte et elles sont présentement en pourparlers pour de possibles modifications à la règlementation. Il y a quelques jours, Drummondville a permis d’avoir des poules à domicile. Sorel-Tracy, Chambly et Carignan ont également emboîté le pas il y a quelques temps. Un GROS bravo à vous toutes! Ricardo, qui habite Chambly, a d’ailleurs plusieurs poulets chez lui et il est un des grands modèles d’agriculture à domicile au Québec. Ce qui est cool avec les poules, c’est que vous pouvez aussi leur donner des pelures de fruits et de légumes, car elles en raffolent.

MOUTON-TONDEUSE

Cet été, l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie va accueillir une quinzaine de moutons pour tondre l’herbe du parc du Pélican et du parc Rosemont. Exit la tondeuse à gaz, les ruminants feront le travail à merveille. Bénévolement, l’herbe sera coupée et en plus des engrais naturels seront ajoutés au sol de façon écologique (j’épargne le comment). N’est-ce pas merveilleux?

Ce projet à vocation éducative se nommera « Biquette à Montréal » et répond à un concept nommé l’éco-pâturage dont la pratique s’accroît toujours plus à travers la planète. Les villes de San Francisco (avec des chèvres), puis de Lyon et de Paris ont adopté la tendance. C’est littéralement le retour à la bonne vieille méthode d’antan, le gros bon sens. Avis aux investisseurs, il est possible de faire des dons pour le projet sur la plateforme de socio-financement La Ruche. L’argent amassé permettra de financer un enclos mobile et des ateliers pour l’éducation de la population. En 2017, on souhaite faire du fromage avec le lait de ces brebis, ce serait sans aucun doute le fromage officiel du 375e de la ville de Montréal. Je trouve que c’est une superbe idée pour renouer avec l’agriculture, le contact animal et l’amour du vrai. Voici la page Facebook du projet pour en apprendre davantage et les encourager.

STADE OLYMPIQUE DE MONTRÉAL

Les étudiants de l’Université de Montréal de la Chaire UNESCO en paysage et environnement m’ont littéralement charmé avec leur idée d’un retour à la nature autour de la tour la plus penchée au monde. Leur projet est de diminuer l’abus de béton qui crée des îlots de chaleur autour de ce lieu et de créer à la place une véritable oasis de verdure et de vitalité (sous toutes ses formes). Imaginez prendre des photos Instagram de petits « bambis » dans l’herbe avec en arrière-plan le stade… à couper le souffle. Vous aimez l’idée?

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