* Avant qu’on intente une poursuite contre moi, je dois dire que cette blague de We found Dove in a soapless place (les fans de Rihanna comprendront, les autres, qu’ils aillent se faire des jokes entre eux ailleurs) n’est pas de moi. Je me souviens pas c’est de qui, j’ai entendu ça dans un party à moment donné, pis là comme je fais un article sur les savons, j’y ai repensé, alors je l’utilise en donnant un crédit anonyme à cette personne qui a trouvé cette formidable blague. Bravo à toi.
La première fois que j’ai entendu parler de savon artisanal, c’est quand mon amie Marilyn m’a raconté son séjour au camp du Village d’Antan de Drummondville. Quand elle était enfant, ses parents l’ont envoyée à ce camp-là où les enfants étaient déguisés en « antan », pis avaient des faux noms pour la semaine. Fait que Marilyn s’appelait Françoise pis passait ses journées en « antan » dans le Village à fabriquer des savons qui allaient être vendus au gift shop. Évidemment, cette histoire-là de mon amie vidéaste badass dont les parents avaient payé pour qu’elle aille se faire exploiter à la fabrique de savon du Village Québécois d’Antan m’a fait mourir de rire. Non mais quand même, on s’entend que ça n’a pas de bon sens!
Fait que c’était à peu près ça mon opinion du savon artisanal jusqu’au jour où mon amie/ancienne coloc Chantal m’invite à assister avec elle à un atelier de fabrication de savon chez Aliksir à Québec. Vous me connaissez, j’ai dit oui tout de suite. Donc, le 25 avril dernier, Chantal et moi sommes allées apprendre comment faire notre savon nous-mêmes en compagnie d’une dizaine d’autres matantes comme nous. Là, je t’expliquerai pas tout ça ici parce que c’est quand même compliqué, mais je vais être fine et te mettre un lien juste ici qui explique comment faire comme on a fait chez Aliksir (non sans te recommander d’aller assister à leur atelier parce que c’est vraiment le fun).
Cela dit, si t’as pas le goût de t’embarquer dans la grande aventure du savon, il existe quand même des raccourcis, c’est-à-dire des milliers de liens sur Pinterest qui te proposent de faire ton savon toi-même à partir d’une base au lait de chèvre ou au beurre de karité qui s’achète toute faite. PAR CONTRE, faut que tu saches que ces bases-là toutes faites peuvent (ou pas) contenir des milliers d’ingrédients chimiques inconnus que t’aurais pas envie de mettre sur ton corps, mais bon tu pourras pas dire que je te l’ai pas dit.
Fait que je t’en propose trois qui ont l’air pas pire.
Pamplemousse
Loofah au coconut
Lavande
À la lumière de toutes ces informations, j’espère que vous me remercierez de vous avoir sauvé un coûteux voyage au Village d’Antan de Drummondville (parce qu’on sait ben, c’est LE spot pour acheter du savon). Non mais sans blague, grâce à Marilyn, pardon François et moi, vous savez maintenant qu’il y a une piasse à faire dans le filon du camp de jour de savon.
Savonnement vôtre,
Marie-Lavande
(Joëlle)