Le 13 novembre, c’est la Journée de la gentillesse (aussi célébrée le 3 novembre à certains endroits sur le globe). C’est en 1997 que le Japon a réuni des organisations à travers le monde dont la mission est empreinte de gentillesse pour faire naître le World Kindness Movement. Ce mouvement veut inspirer les individus à plus de gentillesse et inciter les nations à participer à la création d’un monde meilleur.
Quand j’ai lu ça, je me suis dit : « Quel bon sujet de billet de blogue! » Ça fait donc une semaine que je cherche un angle, un filon, une définition remarquable, une histoire touchante, même un meme pour m’inspirer la gentillesse! Rien, nothing, nada. J’ai fait un Facetime avec deux fillettes de 6 et 8 ans pour discuter de gentillesse, espérant que la naïveté de l’enfance me kickstarterait l’inspiration, mais non!
Essayer de définir la gentillesse, c’est plutôt ingrat, parce que la gentillesse, c’est comme une famille de qualités. C’est comme parler de danses latines : tu ne danses pas la danse latine, tu danses le merengue, la salsa, la pancetta (!)… Je m’égare…
Je disais donc que la gentillesse est difficile à définir, sans mentionner d’autres qualités apparentées. Puisque la vérité sort de la bouche des enfants, voici ce que mes deux intellectuelles de 6 et 8 ans ont répondu à la question « être gentille, ça veut dire quoi pour toi? » :
- Faire attention aux autres (bienveillance, altruisme);
- Être polie (respect);
- Ne pas rejeter les autres et les inviter à jouer avec nous (solidarité, loyauté);
- Aider sans rien attendre en retour (générosité);
- Ne pas être méchant (de bien sages paroles).
À toutes ces qualités, j’ai envie d’ajouter:
- Empathie;
- Modestie;
- Patience;
- Entraide;
- Bonne humeur;
- Douceur;
- Bonté;
- Amabilité.
Est-ce que ça ne fait pas beaucoup de qualités à avoir? Oui, mais sachez qu’on n’a pas de quota de qualités! On peut toutes les cultiver!
Faire de bonnes actions peut certainement contribuer à faire de vous de gentilles personnes : tenir la porte pour quelqu’un, remercier, complimenter sincèrement, offrir son aide, céder sa place dans le bus, faire un don, faire du bénévolat… Faire de bonnes actions nous fait sentir bien, et quand on se sent bien, on est plus heureux, et quand on est heureux, on est gentil! Ça parait simpliste, ce l’est, mais étrangement, j’ai souvent l’impression que c’est une notion extraterrestre pour certaines personnes.
Je pense aussi que la date du 13 novembre n’a pas été innocemment choisie pour souligner la Journée de la gentillesse:
- C’est 2 jours après le jour du Souvenir, où l’on rend hommage aux gens qui se sont sacrifiés durant la guerre;
- C’est plus ou moins 2 semaines avant le Black Friday, où des gens se piétinent la face pour une TV en solde;
- C’est durant le mois le plus gris, le plus morose de l’année, voire déprimant pour certains.
Je terminerai ce billet avec une citation de Mark Twain: “Kindness is the language which the deaf can hear and the blind can see.” Comme je suis gentille, voici la traduction pour ceux qui seraient moins doués avec la langue de Shakespeare: « La gentillesse est le langage qu’un sourd peut entendre et qu’un aveugle peut voir. »
Par Isabelle Daigle
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