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On est en plein mi-décembre et y’a de plus en plus de gros flocons. Les gens ont installé leurs lumières de Noël et portent déjà leur ugly sweater qui porte si bien son nom. Toi, t’es là, les deux pieds dans’ sloche, en pleine fin de session, avec comme seule consolation ton calendrier de l’Avent. Ou peut-être que tu n’en as pas, non plus.
Si c’est le cas, je te plains.
On est dans cette période de l’année que tu crains le plus, et pour cause! C’est la période des partys de famille…
Et même si je suis pas la meilleure là-dedans, je vais te donner quelques-uns de mes trucs pour survivre à ton party de famille :
#1. Quand maman est stressée d’être à l’heure/de recevoir des gens et que ça déteint sur l’ambiance de ta chaumière…
– Premièrement, respire parce que c’est pas elle qui va le faire.
– Essaie de préparer tes affaires la veille, ou l’après-midi même, comme ça personne ne pourra mettre ça sur ton dos.
– S’il le faut, change de pièce, écoute ta musique, et prépare-toi calmement parce que la négativité engendre plus de négativité, pis si ça t’affecte avant que le party soit commencé, t’es mal parti mon kiki.
– Colle-toi un sourire dans face, même si c’est un faux. Faut que quelqu’un soit le gardien de la joie pour rassurer ta pauvre maman perfectionniste pis lui faire croire que tout va bien.
#2. Quand t’es la seule cousine de ton âge…
Là, c’est le moment où tu dois choisir entre animer les enfants de tes cousins comme au joyeux camp de jour de Noël, ou jaser d’hypothèque, de bureau pis de placements avec cousins, oncles et tantes. On va se le dire, peu importe ce que tu choisis, ça va te tirer du jus. Mais ça, c’est juste si tu as le choix de t’asseoir avec les grands, parce que des fois, à vingt ans, ils t’assoient encore à la table des petits.
– Si tu préfères les enfants, le choix est facile. Sinon, prends ton courage à deux mains, et assieds-toi à la table des grands.
– Une fois assis, passe le plus souvent de commentaires positifs sur la bouffe pis sur à quel point c’est le fun de passer du temps en famille.
– Amène un de tes amis orphelins pis tu vas faire d’une pierre deux coups : de la compagnie qui te comprend et un beau Noël avec du beau monde pour ton ami.
#3. Quand on te demande si t’as un petit chum/une petite blonde…
Si tu en as un/une, c’est toi qui décides si tu es à l’aise d’en parler, mais si tu n’en as pas, tu as deux choix :
– Soit tu mens.
– Soit tu leur dis que tu n’en as pas, mais que si tu en avais un, tu le choisirais probablement de taille standard.
#4. Quand « Mononcle » chiale sur ta génération…
– Encore une fois, respire. C’t’un jaloux.
– Réponds-lui avec tellement d’ironie qu’il va penser que tu es de son bord et que tu es l’exception de ta génération, et tu n’auras pas à sentir que tu as agi contre tes valeurs.
– Si t’en es vraiment incapable, profites-en pour aller aider grand-maman en cuisine.
#5. Quand on te demande ce que tu vas faire avec ton bac en « sciences molles »…
– Tu sais ce que je vais te dire : Respire.
– Tu leur réponds que tu vas sûrement t’enligner vers l’enseignement, même si la réalité, c’est que tu le sais pas vraiment et que tu essaie de « faire confiance à la vie ».
– Tu évites la question en renversant « accidentellement » ton verre de vin. Pis si tu es vraiment un bum, tu lui renverses dessus.
#6. Quand tu reçois un cadeau que tu n’aimes pas ou que tu as déjà reçu à maintes reprises dans le passé…
– Je te conseille de commencer tout de suite par pratiquer ta face de surprise-contente-wow-quelle-belle-attention dans le miroir.
– Non, sérieusement, contente-toi de te dire que c’est une belle attention, parce que c’est vrai. Personne n’a l’obligation de t’offrir quoi que ce soit, on te donne un cadeau parce qu’on pense à toi, pis qu’on veut te le montrer. Si tu veux la vérité, il n’y en a pas de mauvais cadeaux, il y a juste une mauvaise compréhension de ce que ça symbolise.
Joyeuse Fêtes et ayez du fun dans vos partys de famille, ça arrive juste une fois par année!
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