On sait que ce n’est pas possible. À moins que les vacances ne soient un état d’esprit… C’est une réflexion que j’ai eue l’autre jour.
Mon amie est arrivée pour passer l’été en Gaspésie et j’ai tout à coup senti un renouveau face à ma région d’adoption. Pas que je ne la voyais plus, mais je ne la vivais plus. La routine m’avait rattrapée, faut croire.
On a visité des lieux historiques, fait de la randonnée, on est parties en road trip juste pour voir des beaux paysages. En quatre jours, j’ai (re)vécu ce que j’avais fait en quatre mois en en sortant fatiguée, mais énergisée comme pas possible.
J’ai pas envie de me psychanalyser pour savoir pourquoi, soudainement, un endroit familier redevient comme nouveau. Pourquoi, un moment donné, on se sent en vacances même si on ne l’est techniquement pas. Est-ce l’attrait de la nouveauté amené par mon amie? Sont-ce (j’ai toujours rêvé d’utiliser « sont-ce ») les heures d’ensoleillement plus longues qui rendent la vie plus légère? Les vacances? Les nouveaux visages? Le fait de sortir de sa zone de confort? Toutes ces réponses?
5 juillet. L’été est arrivé pour vrai de vrai. C’est effervescent partout. Je nous souhaite de nous laisser guider par lui, de nous laisser emporter dans le tourbillon des découvertes, et de laisser de côté nos tracas.
Laisser l’été avoir 15 ans, comme dirait Dubois.
Je te souhaite un été au rythme des vacances, réelles ou imaginaires.
Tous les jours les vacances. Un point c’est tout.
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