Je trouve que, dans notre mode de vie actuel, tout va super vite. On ne prend pas de pause, on skip le dîner parce qu’on a trop de travail, on se book des journées à la minute près. Des fois, je me dis qu’à force de fonctionner comme ça, on oublie de respirer. Combien de gens je vois, moi comprise, qui sont épuisés, fatigués, à bout de souffle? La montée de l’anxiété chez les ados, comme on en parle à la télé, j’ai très bien pu l’observer dans mon milieu de travail. Chez les adultes aussi. Il y a cette espèce d’anxiété de performer, de toujours vouloir en faire plus, d’être au-dessus de ses affaires. Ce qui arrive, c’est qu’on ne prend pas le temps de s’arrêter et de prendre une bonne grande respiration. On ne fait que s’essouffler.
Après une année difficile, teintée de petits conflits, d’épreuves, de maladie et d’angoisse, j’ai décidé que j’allais appliquer la pleine conscience dans ma vie. C’est d’ailleurs une élève qui m’a inspirée à le faire. J’avais envie de te partager quelques solutions et quelques moments qui, selon moi, sont précieux et auxquels on devrait s’attarder plus souvent.
Source
Premièrement, lorsque tu sens l’angoisse monter, lorsque tu te sens dépassé.e, le mieux à faire c’est de t’arrêter et de prendre trois grandes respirations. Une petite séance de yoga ou de méditation peut s’avérer très efficace afin de bien contrôler ta respiration.
Deuxièmement, la pleine conscience peut t’aider à bien vivre le moment présent en te forçant à te concentrer sur ce qui se passe autour de toi. C’est pourquoi, maintenant, j’essaie toujours de savourer chaque petit moment, du plus banal au plus précieux. L’un de mes moments préférés de la journée, c’est mon café du matin. Je te conseille de tenter l’exercice suivant : lève-toi un bon 20-30 minutes avant ton heure habituelle, et prends le temps de siroter ton café, de relaxer, de faire de la lecture, ou juste de respirer, de méditer dans le silence du matin. Ça commence bien la journée. Un autre moment que j’ai appris à apprécier, est les dimanches après-midi à ne rien faire avec la personne que j’aime. Vedger. Juste vedger.
Source
La pleine conscience, ça s’applique vraiment à tout. Par exemple, maintenant, je me concentre plus sur l’action que je fais dans le moment présent. Comme lorsque j’arrive à la maison et que je prends un cinq minutes pour flatter mon chat. C’est banal, mais toute mon attention est tournée vers lui, vers ses ronrons et ses petits yeux trop cute. Être dans le moment présent, c’est oublier l’instant de quelque temps tout ce qui nous stresse autour.
Les petits moments, je les collectionne. Parfois même, je les écris dans un petit journal. Juste pour que, lorsque je me sens désorientée, je puisse y retourner et m’évader un peu dans mes souvenirs.
Petites balades en voiture, soirées entre amis, occasions spéciales, conversations profondes et passionnées, ce sont tous des moments que je conserve précieusement en mémoire, parce que je les ai vécus pleinement et que je me suis encrée du sentiment que j’avais à l’instant où ils se sont produits.
Source
On a tendance à vivre pour le futur, mais on oublie que celui-ci reste hypothétique. Il n’est pas acquis, il est sujet aux imprévus et il peut basculer à tout moment, alors que le moment présent est en fait le seul qui existe réellement.
Source photo de couverture