Voici mon top 4 des choses qu’on oublie en devenant adulte.
Jouer
On oublie de jouer et de s’émerveiller. Des petites choses comme des grandes. On devient parfois amer, d’autres fois morose et ça nous fait passer à côté de tous les trucs qui nous fascinaient ou qui nous amusaient quand on était enfant. Nos yeux ne s’écarquillent plus autant, on ne marche plus en sautillant.
Les petites peines et les grandes angoisses
Les punitions à l’école, les chicanes d’amis, rencontrer de nouvelles personnes, tomber dans la cour et se fendre le genou, la panique qui nous gagne quand on ne voit plus notre mère parce qu’on est perdu entre deux rangées d’épicerie. On oublie à quel point on était vulnérable et qu’on dépendait de nos parents. Si c’est vrai qu’on oublie parfois de s’émerveiller, il est tout aussi vrai qu’en grandissant on apprend à relativiser et qu’on ne fait plus des montagnes de nos petits accrochages.
Le sexe opposé, c’est juste du trouble
Back in the days, pour une fille un gars c’était « ark ». Pour un gars, une fille ne pouvait être intéressée par ses insectes ou ses jeux… alors quel intérêt? C’était juste du trouble, alors on se tenait loin. Pourtant, maintenant, ça prend une immense place dans la vie d’à peu près tout le monde, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais parfois, on aurait besoin de se faire rappeler à quel point on arrivait à être heureux facilement sans amoureux ou amoureuse.
Tout est possible
Les autres adultes, les embûches, le système, nos amis, nos grands frères ou nos grandes sœurs, sans être mal intentionnés, ce sont tous des acteurs qui nous donnent parfois envie de nous décourager, d’abandonner, de prendre la voie facile et non pas celle qui nous passionne et qui nous donnera envie de nous lever le matin. On oublie qu’on a le monde à nos pieds.
On dit que c’est important de garder son cœur d’enfant. Important, certes, mais aussi difficile parce qu’en grandissant on change et on ne voit plus la vie à travers les mêmes yeux. Pourtant, il faut tenir bon et s’accrocher au bout de chou qu’on a déjà été parce qu’il arrive qu’il soit de très bon conseil et qu’il nous aide à trouver le chemin vers (on l’espère) notre sage du futur.
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