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La plus belle lingerie

Je pense qu’on peut toutes s’entendre pour dire que s’accepter telle qu’on est, c’est important. Qu’on est belle, peu importe notre poids, notre taille de soutien-gorge, notre cellulite, nos cernes ou nos p’tits boutons. On s’entend toutes pour le dire, et pourtant, quand Mary Lynn et Emilie nous ont demandé qui aimerait faire la lingerie pendant le shooting, mon premier réflexe fut : « Hein, j’aimerais ça, mais je peux pas, j’ai pas la shape pour ça, voyons! » J’y ai repensé une fois, deux fois, sept fois, pis je me suis dit : Fuck off, je le fais. La beauté sous toutes ses formes, il faut que ça commence quelque part. Il faut le voir, le vivre et arrêter de seulement le dire. Ariane, Alex, Cristina et moi, c’est ce qu’on a fait. Dans le fond, j’espère que vous allez repérer nos p’tites bedaines, que vous allez remarquer des débuts de cellulite, et que vous allez vous dire que j’ai vraiment des p’tits seins, que mon gras de bras a l’air de ballotter pis que je suis loin d’avoir le corps idéal pour faire des photos en lingerie. Mais surtout, j’espère que vous allez en voir de plus en plus, des photos imparfaites comme ça, pis qu’un beau jour, ça va être le standard. Ce samedi-là, j’ai posé dans de magnifiques sous-vêtements, j’ai arrêté de regarder mes poignées d’amour et j’ai levé mon regard vers la caméra. Je me suis amusée avec les crépues pis je me suis prise pour Tyra Banks. Pendant quelques heures, je me suis permis le luxe d’être moi-même.

– Élodie Cloutier

La confiance en soi, un concept simple mais ô combien complexe en réalité. Apprendre à s’aimer comme on est, c’est le travail d’une vie. Chaque réussite, aussi insignifiante soit-elle, contribue à sa façon à enrichir l’estime que l’on porte envers notre personne. Dépasser ses limites, aussi terrifiantes puissent-elles être, procure un sentiment de satisfaction personnelle qui augmente la confiance en soi. En vieillissant, j’ai appris à sortir de ma zone de confort, et même à y prendre plaisir. J’ai appris à voir chaque projet comme un nouveau défi et à me lancer les deux pieds dans le vide. Wayne Gretzky a dit, un jour : « You miss 100 % of the shots you don’t take. » Parce que c’est un peu ça, la vie : apprendre à saisir sa chance. Évidemment, l’éventualité de se planter est effrayante, mais au fond, so what? On se relèvera et on recommencera! La vie est trop belle pour passer à côté.

– Alexandra Power

Je disais, il y a un peu plus d’un an, sur ce même blogue, pourquoi il fallait montrer les corps des femmes, tous les corps. Durant le shooting de lingerie de la Fabrique, j’ai côtoyé des blogueuses plus jeunes que moi, moins scrap aussi, selon les standards des méchantes revues, mais qui avaient toutes les mêmes incertitudes quant à leur corps – pourtant jeune et beau comme des peintures de maître – que des femmes de chaque tranche de décennie et de chaque tranche de dizaines de livres sur la balance. J’ai vu des filles pleines d’amour et de générosité quand venait le temps de louanger la silhouette des autres, mais coupables d’un excès de modestie quand venait le temps de parler d’elles-mêmes. Ce discours vaut toujours, car il est l’heure de se reconnaître et de se traiter de belles quand on se voit. De pas baisser les yeux devant un miroir plein pied. Ni devant l’éclairage cru et sans pitié des cabines d’essayage, ni devant le regard des autres qu’on s’imagine toujours pire qu’il ne l’est en vérité, ni devant nous-mêmes. D’ici Noël, ma Crêpe, promets-moi que tu vas arrêter de t’haïr, ou, mettons, commencer à t’aimer juste un peu plus fort. Le reste va suivre.

– Par Cristina Moscini

Emilie et Mary Lynn, les fondatrices de La , nous ont demandé qui était intéressée à faire partie du photoshoot de lingerie. Mon cerveau a tout de suite dit non. Et puis, il a raisonné. Pourquoi pas? Ben parce que j’ai toujours eu de la difficulté à accepter mon corps, mes seins, mes fesses, mon ventre. Parce que le monde juge et commente et n’a pas souvent de tact. Aussi, parce que le regard des autres m’a longtemps fait mal au secondaire. « Tu devrais manger des hamburgers! » Alors que j’ai toujours mangé à ma faim et plus encore. « Tu ressembles à une planche! » Oui, je n’avais pas de seins, alors que toutes les autres filles portaient de beaux soutiens-gorge. « Sont où tes fesses, coudonc? » Bien cachées par les gilets longs qui empêchent de mouler mon pas-de-formes-ni-de-courbes. Mais je me suis rendue compte que c’est fini tout ça, que c’est loin, que j’ai appris et grandi depuis.

Je suis forte.
J’ai des petits seins pratiques (vive les bralettes, le no bra et la liberté de se coucher sur le ventre). J’ai des fesses qui remplissent mes jeans.

Je mange comme je veux (santé ou pas) sans me dire que je devrai perdre 5 lb ce mois-ci.

Mon cerveau a dit non, mais, finalement, il voulait dire oui.

– Par Ariane Martineau

Un merci tout spécial à Emmanuelle Belleau et à la boutique Flirt pour la magnifique lingerie!

Merci également à Julie de l’hôtel Le Germain Charlevoix et à la boutique Prémont Forgues!

Crédit photo: Studio Fotoüm

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