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Ce que je n’ai jamais osé te dire

Hey minou, c’est moi. On n’est plus ensemble depuis un certain moment, mais j’ai envie de t’appeler minou. Tu sais, comme dans le temps. Dans le temps où nous étions ensemble, heureux et « amoureux ».

Tu sais, mon beau, je savais que je t’aimais plus que toi tu ne m’aimais et je croyais que c’était normal. « Un gars c’est pas fait pour aimer aussi fort qu’une fille », que je me disais. Puis c’est quand tu passais proche de me perdre, quand je passais proche de te tourner le dos que, tout à coup, tu m’aimais plus que tout au monde, que j’étais la chose la plus précieuse que tu avais, que sans moi, tu ne pourrais pas continuer de fonctionner. Et je me laissais avoir, aveuglée par l’amour que j’éprouvais pour toi. Je me laissais emporter par tes caresses et tes mots doux, sachant que tu n’étais pas fait pour moi. T’sais le petit sentiment de culpabilité que tu ressens quand tu manges un peu trop de biscuits ou de chips… J’avais le même sentiment en retournant vers toi à chaque fois.

C’était si bon, mais si nocif pour moi à la fois.

Tu sais, mon beau, tout est allé si vite entre toi et moi. On aurait dû savoir que ça ne fonctionnerait pas. On aurait dû arrêter avant que ce soit trop tard. On aurait dû arrêter avant que tu ne t’empares de mon cœur et de mon corps. J’aurais dû savoir que, malgré tes beaux yeux et ta tendresse, ce n’était pas ce que je méritais.

Je ne regrette rien. Sauf peut-être de m’être laissée faire à toutes les fois. J’étais toute jeune et tu étais mon premier amour. Et je ne me comprends toujours pas aujourd’hui. Je pense que j’étais rendue comme Kat dans Aurélie Laflamme, j’avais le cerveau en guimauve à cause de toi.

Et quand tu es reparti chez toi, dans ton coin de pays à douze heures du mien, et que notre relation a commencé à dérailler, j’étais fâchée. Tellement fâchée que tu me laisses ici, que tu m’abandonnes à la première occasion (ou presque), tandis que moi, j’étais restée à toutes les fois que j’aurais dû partir. Je ne comprenais pas pourquoi tu me faisais ça, sachant que moi, je n’aurais jamais osé. Notre relation n’était donc pas précieuse pour toi?

Et dans tout ça, c’est probablement moi qui se sentais le plus mal. Parce que même si j’étais incroyablement triste, je me sentais libérée d’un poids.

Et je savais que, malgré tout, se laisser était la bonne chose à faire.

Anonyme

Source de la couverture

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