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Comment j’ai obtenu mon DEC

Étant aux études depuis un bon moment déjà, je peux dire que je suis rendu plus qu’habitué à l’envie irrésistible que représente la procrastination. Même si j’arrive, la plupart du temps, à me contrôler sur cette envie de mettre le feu à mes travaux et de m’enrouler dans une couverture chaude en criant : « Je suis un sushi! », j’ai mes points faibles. Et, dans ces périodes creuses, j’ai remarqué que la meilleure façon de ne pas me sentir coupable d’être victime du syndrome de la page blanche était d’ouvrir mon ordinateur, d’aller scruter ce que Netflix avait à offrir et de prendre entre 1 et 20 heures de ma journée pour me détendre (procrastiner) devant une série. En fait, lorsque je faisais des devoirs, des travaux et des lectures, je me donnais toujours comme objectif de finir pour pouvoir aller écouter quelques épisodes d’une série sur Netflix. Étrangement, ça a fait de moi quelqu’un qui remettait une grande majorité de ses travaux une ou deux semaines avant la date de remise. Et, sur le long terme, ça fait que je détiens maintenant un DEC.

1 – Sense8

Cette série, selon moi, c’est la meilleure chose qui ait été présentée sur Netflix. C’est (brièvement) l’histoire de 8 personnages qui, du jour au lendemain, parviennent à fusionner leurs personnalités, leurs savoirs, leurs envies, leurs habiletés, etc. Puisqu’ils viennent tous d’endroits différents, les créateurs de la série ont vraiment choisi d’exploiter les lieux et les décors, ce qui fait qu’on visite de nombreux endroits assez incroyables – tous plus beaux les uns que les autres – en peu de temps (je parle ici de Londres, Chicago, Séoul, Berlin, Mumbai, Nairobi, Mexico, San Francisco et Islande). Quand même, ça fait rêver! En plus de ça, la série est bourrée d’action, de romance, de drame, de sexe, de suspense et d’humour : un mélange parfait qui risque d’être dévoré très rapidement!

2 – Digimon 

Bon, là, avant de commencer, first things first : oui, j’aime aussi Pokémon, mais Digimon a eu un impact encore plus grand sur mon enfance (et mes fins de session). Ce que j’aime le plus, dans cette série d’animation japonaise, c’est que tout finit toujours bien. Même si la bande de jeunes se retrouve toujours dans des situations défiant toutes les limites du possible, il se passe toujours un petit quelque chose qui amène une lueur d’espoir; un genre de baume pour le cœur. En plus, on se le cachera pas, Patamon – genre de boule joufflue, orange et beige, avec des ailes de chauve-souris – est clairement la chose la plus cute qui n’existe pas sur la planète et dans l’univers.

3 – Community 

Quoi de mieux qu’une série sur un collège communautaire pour te faire oublier que t’es présentement en train de repousser tous tes travaux de session? Honnêtement, à cette question, je te réponds ceci : rien. C’est avec un cast coloré et des situations extrêmement loufoques (ex. : batailles de paintball, invasion de zombies, mondes parallèles, complots, pâte animée, etc.) que la série Community a réussi à se hisser parmi mes plus grands coups de cœur. Que ce soit la charmante amitié entre Abed et Troy, l’innocence d’Annie, le sass de Shirley, les opinions déstabilisantes de Pierce ou la relation complexe entre Jeff et Britta, cette série a tout pour plaire! Aussi, c’est cette série qui nous a donné le fameux : « Ah! Gaaaaaaaaaaaaaaaay. »

4 – LOVE

Je crois que je peux officiellement dire que cette série est ma découverte de 2016. Je l’ai débutée avec un peu de réticence, ne sachant pas trop à quoi m’attendre. En fait, c’est un collègue de travail qui m’en a parlé, disant qu’il l’écouterait quand il en aurait le temps. Puis, fidèle à mes habitudes, je l’ai binge watché en à peu près 4 jours. Suivant les déboires amoureux de deux personnes, une fille et un gars, la série réussit à te mettre une petite boule dans le cœur. C’est précis, c’est émouvant, c’est facile de s’associer aux personnes pis ça fesse. LOVE, ça m’a tout simplement ouvert les yeux, me faisant dire : « Fuck, j’suis vraiment comme ça dans la vie. » C’était pas nécessairement agréable de réaliser que ma vie amoureuse est comparable à un accident de char, mais la série est bonne alors aussi bien lui donner tout le crédit qu’elle mérite.

5 – Brickleberry

Chaque fois qu’on mentionne les dessins animés, on pense souvent aux trucs vraiment charmants destinés à un public entre 4 et 10 ans. Toutefois, c’est Netflix qui va montrer qu’« animé » ne rime pas avec « child-friendly ». Brickleberry, c’est un groupe de gardes forestiers incompétents qui tentent de s’en sortir avec le moins de dégâts possible. Mais bon, comme vous l’imaginez, ça marche juste pas. Dans la troupe, on retrouve Steve, archétype du gars qui essaie trop (sans succès), Denzel, un Afro-Américain gérontophile qui se fout de tout, Ethel, une bombe sexuelle avec un penchant alcoolique, Woody, le papa un peu trop intense de la bande, Connie, la détestée du groupe qui a de nombreux traits en commun avec Bigfoot, et Mulloy, un petit ourson (pas mignon du tout) qui a plus de vulgarité que de poils sur le corps. Bref, une série idéale pour rire un bon coup à l’aide d’un humour décapant et provocateur qui dépasse bien des limites.

6 – Brooklyn Nine-Nine 

Une série policière pas comme les autres! Même s’ils tentent toujours de faire de leur mieux, l’équipe du Nine-Nine accumule les gaffes et les bévues. Toutefois, leur nouveau capitaine, Raymond Holt, personnage très stoïque qui se démarque par son incapacité à transmettre ses émotions, tient à faire changer cela. Des blagues hilarantes, des situations improbables, le jeu des acteurs (ainsi que la belle gueule d’Andy Samberg) et l’attitude un peu « je-m’en-fous » de la plupart des personnages rend la série tellement attachante qu’il est dur d’arrêter de cliquer sur « Next episode ».

7 – Skins 

Selon moi, cette série est emblématique de la jeunesse. Toutes les deux saisons, on voit apparaître une nouvelle bande de jeunes et on suit leurs déboires. Chaque épisode est d’ailleurs centré sur un personnage, où l’on voit son quotidien et ses interactions avec les autres. On y retrouve des personnages blasés, qui aiment faire le party, indécis, troublés, confus, insécures et presque trop caricaturaux pour être vrais. Bref, des jeunes biens normaux. Bien évidemment, on tire un peu le bouchon sur certains points, pour faire de bons épisodes, mais la réputation de cette série britannique n’est plus à faire. Skins, c’est 7 saisons d’émotions fortes, d’amitié puissante entre les personnages, de renversements de situation et de scènes qui déchirent le cœur.

8 – Unbreakable Kimmy Schmidt

Série loufoque qui se classe dans ma catégorie des feel-good, la dernière création de Tina Fey a tout pour plaire. Kimmy, une jeune femme qui vient de passer 15 ans dans un abri sous-terrain parce qu’un gourou l’avait kidnappée et lui faisait croire que la terre avait été détruite, décide de refaire sa vie à New York. On retrouve dans cette série les personnages colorés et funky de Titus, Jacqueline et Lillian qui, au fil des épisodes, deviendront les amis de la jeune femme qui tente de trouver sa place dans un monde qu’elle ne comprend pas tout à fait.

9 – The Walking Dead 

Je ne m’éterniserai pas pendant des heures à parler de cette série connue de beaucoup de gens. Cette série, atteignant de nombreux records en termes de téléspectateurs, est incroyablement attirante et elle a tout ce qu’il faut pour intéresser l’auditoire. On y mélange l’horreur (avec un nombre incalculable de zombies), l’action, le suspense (insoutenable), la romance, le drame et divers autres sujets qui rendent l’intrigue de l’émission encore plus poignante. Les personnages, qui ne demandent qu’à survivre, démontrent des habiletés d’adaptation incroyables et il est facile de se choisir un favori dès les premiers épisodes (la saison 6 m’aura fait découvrir le personnage trop parfait [pour le moment] de Jesus, joué par l’acteur Tom Payne). Bref, pour vous convaincre de regarder la série, je vais juste glisser le fait que je me suis tapé les 6 saisons en trois semaines.

10 – Orange Is the New Black 

La série inspirée du livre a rejoint, dès sa première diffusion sur Netflix, un nombre énorme d’adeptes. On envoie Piper Chapman dans la prison de Litchfield pour un crime qu’elle a commis il y a des années. Menant habituellement un train de vie assez aisé avec son copain, ses amis, sa famille et ce qui semble être la vie parfaite, elle est confrontée à une réalité totalement différente de la sienne : celle des prisons pour femmes. Clans ethniques, manigances, poignards dans le dos, chantage émotionnel, poulet sauvage et relations amoureuses tordues; la prison en fera voir de toutes les couleurs à Piper. Une série à voir (et à revoir). La saison 4, qui vient de sortir, a probablement été ma préférée jusqu’à présent!

11 — Mentions spéciales : The Mindy Project, Scream, The Characters & Scrubs.

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