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Bonheur…es-tu là?

Je suis plus habituée à la tristesse et au malheur qu’à autre chose. Me semble qu’à chaque fois que je m’arrête en me disant « wow, je suis heureuse, là, maintenant », il arrive toujours quelque chose qui vient assombrir ce petit bonheur. Mon bonheur a toujours été éphémère. Il fait du va-et-vient, sans trop que ça me dérange, ma vie c’est ça. Pas trop être heureuse, un peu malheureuse, mais tout sourire quand même. C’est la vie, je fais avec. Qu’est-ce que tu veux que je te dise, je deal avec la peine ben mieux qu’avec la joie. C’est moins compliqué comme ça pour moi. C’est tellement bizarre hein?

Bref, m’étant attachée aux malheurs de la vie, j’y croyais au bonheur, mais toujours avec un pied dedans et un autre dehors, « au cas où » il se passerait quelque chose. Julie, attache toi pas trop à ta petite vie heureuse, tu sais ben que ça va prendre le bord dans pas trop longtemps.

Mais là, j’ai peut-être changé d’idée.

Je pense que je suis pognée avec mon bonheur. Il file à toute allure, à chaque jour qui passe. Sans s’arrêter, il me traverse, gentiment et doucement, juste assez pour me chatouiller le cœur et illuminer mon âme. Je pense que lui pis moi on s’est attachés. On s’entend ben finalement.

Mais j’ai pas changé d’idée vite de même. Il a fallu que je l’apprivoise.

Que je le laisse m’accueillir, que je comprenne que dans mon bonheur il allait y avoir quelques nuages gris. Mais que ces nuages n’allaient être que de passage. Que je pouvais me laisser aller… à être heureuse.

Récemment, il y a eu des petits orages. Mais j’ai réussi à passer à travers sans perdre ce que j’avais. J’en suis même ressortie gagnante. Je me suis établie un cercle d’amis qui font en sorte que mon bonheur est solide comme du béton armé. Des gens avec qui je peux partager ma joie, ma peine, mes larmes et surtout mon sourire. Ces gens-là ne savent pas à quel point ils ont fait une différence pour l’appréciation du bonheur dans ma vie. Ça doit être ça le secret, toujours être heureuse et, petit à petit, tu le deviens pour toujours.

Je suis juste devenue quelqu’un. Une personne aimante, aimée, entourée. Je me sens cajolée par la vie, par mes amis, ma famille, par moi-même. Je ne veux pas qu’il parte ce bonheur-là. Je veux le garder, je veux continuer d’en profiter. Je veux l’accepter encore plus. Faire avec, le laisser vivre en moi sans le gâcher, sans le perdre.

La vie m’a prouvé que j’avais tort, que le bonheur existe vraiment, que la vie est si belle. La vie m’a fait un pied de nez, m’a confrontée. Et c’est aujourd’hui que je me rends compte, que le bonheur est beaucoup plus facile que le malheur.

Alors, définitivement, être heureuse, j’aime ça!

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