Je sais que ce n’est pas toujours évident de dealer avec un autre être humain quand j’ai déjà ma propre personne à gérer. Je sais aussi que l’amour peut ne pas être facile. Je sais très bien que personne, non, personne n’est parfait. Je sais ce qui m’attire, ce que j’aime. Mais est-ce que je sais vraiment ce que je veux quand vient le temps de «choisir» mon partenaire de vie? Ou suis-je trop sélective? Pourtant, ce n’est pas de la concurrence. Au fond de moi, je sais que je veux le garçon gentil et attentionné. Toutes les filles le veulent au plus profond d’elles-mêmes, mais certaines ne le savent juste pas encore. Beaucoup d’hommes que j’ai fréquentés étaient des bons gars, mais jamais spectaculaires. Ils n’étaient jamais parfaitement à mon goût. Je n’arrive pas à trouver mon idéal. Je trouve toujours un problème, un truc qui ne fit pas avec moi.
Je mets probablement la barre trop haute. Je me rends moi-même inatteignable avec mon excès de critères de sélection. Il faudrait qu’on ait des intérêts en commun, mais pas trop, parce que j’ai besoin de moments en solo sans lui. Je le voudrais indépendant, mais pas si indépendant que ça parce que j’ai quand même besoin de son attention de temps en temps. J’aimerais bien ça qu’il soit intelligent, qu’il ait des choses intéressantes à discuter, mais pas de trucs que moi je ne comprendrai pas. Je veux qu’il s’entende bien avec mes amis et ma famille, mais je ne veux pas le choisir en fonction des gens qui m’entourent non plus. Et par-dessus le lot, faudrait qu’on match bien sexuellement parlant. Ça s’en vient compliqué un peu… Heureusement que je ne juge pas tellement par le physique, mais plutôt par la personnalité.
Bref, j’aimerais ça qu’il ait le physique d’un de mes premiers chums, l’intelligence et la culture d’un autre, qu’il soit un aussi bon gars que ma fréquentation de la fin de l’été et qu’on ait une chimie comme avec le dernier que j’ai vu. Ça prendrait un beau mélange de ces 4 hommes-là pour former mon homme idéal. Je suis mieux de revoir ma liste de critères (ce n’est pas vraiment une liste là), ou sinon je resterai éternellement une fille trop difficile à combler. T’sais le genre de femme qu’on appelle «vieille fille» dans les foyers de retraités.